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I-SLAM : ISLAM POSTMODERNE








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dimanche 3 août 2025

Res publica 2

 


Une « Riviera au Proche-Orient  » ? Oui, en démocratie binationale : Israël-Palestine !


L'humanité est à l'orée d'un autre monde, n'ayant rien à voir avec l'ancien qui n'en finit pas de finir avec ses excès et ses drames. Or, comme on le sait, l'intermède entre deux mondes est propice à l'apparition des monstres du passé se permettant tout pour que n'advienne l'ordre devant les emporter, au prix des pires atrocités, à l’enfer des mauvaises intentions. C'est ce qu'on n'a pas fini de voir à Gaza ! Un holocauste de crimes de guerre sur fonds d'intérêts idéologiques, politiques, économiques et financiers est offert en spectacle au monde entier aux dépens des plus sacrées valeurs morales et humanitaires dont on fait fi outre des plus basiques normes d'un droit international ayant sciemment fait banqueroute. 

Avec le déferlement des horreurs de toutes natures dans le monde, il n'est plus d'illusions à se faire sur le maintien de l'ordre ancien érigé à la suite de deux guerres mondiales et qui, malgré ses insuffisances notoires et son injustice flagrante en termes de véritable solidarité internationale, tenait quelque peu la route en ayant permis d'éviter le pire. Or, il n'est plus évitable du moment qu'on a osé enterrer ce semblant de droit, se libérant déjà du moindre aspect moral dont il s'affublait à faire illusion. Faut-il donc une nouvelle guerre mondiale pour espérer retrouver la raison et reconstruire un nouvel ordre moins injuste ? Et c'est le Proche-Orient qui serait probablement le détonateur d’une troisième hécatombe mondiale avec, notamment, l'étalage immonde des politiques politiciennes et les horreurs de leurs flagrantes injustices mises au jour par l'insatiable voracité de démons se voulant maîtres d'un monde à la dérive, servant au mieux leurs intérêts propres tous azimuts, bien mieux que ne feraient les potentats des pires dictatures. C'est qu'ils n'ont nulle vergogne à assumer le rôle de saigneurs des faibles d’un monde assimilé à une possession privative au prétexte qu'ils ont été élus dans de supposées démocraties, qui ne sont déjà et depuis longtemps, que le théâtre de leurs excès et abus, guère plus le pouvoir du peuple de l’étymologie, mais celui de ces démons profiteurs d'un système naguère érigé en modèle et agissant hypocritement ou vainement en son nom, une daimoncratie consacrant le pouvoir absolu des démons de la pire politicaillerie au service exclusifs des intérêts privatifs, plus échevelés et écervelés les uns que les autres.

Et c'est à Gaza, en Palestine qu'ils n'ont désormais aucune honte à faire état de leur voracité mercantile capitalistique, ajoutant à l'injustice de base que fut la création et le maintien d'une fausse démocratie hors des principes tangibles et niés de la légalité internationale. Car Israël, l'Etat créé au départ par les Occidentaux responsables du génocide des juifs et qui est voulu dès le départ foyer exclusif pour les juifs, n'est qu'une caricature de démocratie, un véritable État théocratique sous de fausses apparences d'État de droit. Bien pis ! il se targue d'être une exception morale dans sa région alors qu’il ne l'est qu'au service de certains juifs, les sionistes, puisque les vrais juifs se disent de plus en plus horrifiés par les abus de ses dirigeants extrémistes actuels, ayant même honte, et à juste titre, de se dire être juif, Israël ne les représentant plus, n'ayant nulle once du génie du judaïsme qui est d'abord humanité.

C'est pour cela qu'il est toujours utile de rappeler que le vrai État juif n'est pas à ériger sur terre, mais bien au ciel, et qu'il se doit d’être parfait modèle non seulement pour ses fidèles, mais aussi pour tous les croyants, toute l'humanité même, en havre de paix et de fraternité. Et c’est ce rêve que caricaturent les sionistes et leurs soutiens, notamment chrétiens protestants américains, entre autres par leur dernière lubie, ce projet d'édifier en lieu et place de la martyre Gaza une Riviera pour le Proche-Orient. Or, si cela devait se faire - et le sera possiblement au vu des immenses intérêts et moyens de ses machiavéliques et voraces concepteurs -, ce ne devrait point en poursuivant le génocide actuel exterminant un peuple déjà dépossédé illégitimement et avec flagrance de sa terre. 

C'est bien, au contraire, en mettant toutes les chances de réussite pour cette future zone à haute valeur touristique, par une réalisation dans le cadre de l'instauration préalable de la paix dans la région. Et elle n’est plus possible avec la solution qui fut pertinente en son temps, mais obsolète désormais des deux États souverains, suite notamment au déchaînement des horreurs ayant atteint leur paroxysme depuis le 7 octobre. La paix n’adviendra qu'avec l'abandon de l'ineptie d'État pour les juifs, aberration ayant servi plutôt servi les antisémites en prolongeant leur œuvre d'éradication des juifs de ce qui était, malgré tout, leurs pays en Occident. D'autant qu'elle donna naissance à un concept dont on a voulu occulter la fausseté basique, à savoir de réserver l'antisémitisme aux victimes juives, ne se souciant point du fait qu'ils ne sont ni les seuls sémites au monde ni les seules victimes d'exclusion, d'anéantissement même. Gaza en donne l'exemple, reproduisant la Shoah en pire, une œuvre antisémite de sémites ayant été premières victimes de l’antisémitisme : Shoah postmoderne !

Aussi ces frères ou cousins ennemis sont-ils appelés à vivre ensemble et dans un même État binational qui soit enfin démocratique et laïque, ce qui n'était pas absent d'ailleurs des ambitions de certains sionistes au départ. D'autant mieux que Juifs et Arabes ne furent pas ennemis tout au long de l'histoire, et en tout cas bien moins que ne le furent les juifs et les occidentaux, seuls responsables du premier génocide et qui sont aujourd'hui complices du second. Au reste, nombre de justes parmi les juifs, outre les Palestiniens, avaient bien rêvé d'un tel État, le considérant la seule garantie de paix durable d'une solution faisant justice aux deux parties du conflit. Et ce serait le cas avec une vraie démocratie palestino-israélienne qui fera sérieusement et véritablement la nique aux régimes dictatoriaux de la région. Ce dont ne voudront pas les dictateurs arabes, notamment celles s'empressant de normaliser leurs relations avec l'Israël actuel, devenu État terroriste, bien moins au nom de la paix que pour préserver leur pouvoir et leurs intérêts. 

Une Palestine démocratique, faite de citoyens égaux en droits de toutes obédiences, notamment juive, musulmane et chrétienne, donc point de l’hérésie anachronique d’État national juif comme aujourd’hui, mais multinational à terme, soit une vraie démocratie binationale au départ, aura bien de sérieuses chances de constituer de toute la région, à terme, et non seulement de la Palestine, le havre de paix divine tant rêvé par les fidèles des religions monothéistes, une Jérusalem céleste enfin paisible sur terre. Quels justes voudront donc de cette authentique Riviera proche-orientale se présentant en ce que je nomme Palesraël ou Isralestine ? Car c'est le sens de l'histoire et d’une juste vision de la destinée humaine qui le commande pour que naisse enfin ce monde d’humanité aujourd’hui juste une mystification ou une utopie, que j’ai qualifié de mondianité, supposant que la politique retrouve ses lettres de noblesse, état surtout éthique : une poléthique !