L'Alzheimer,
du traitement chimique à la prise en
charge traditionnelle
On
annonce une énième découverte pour soigner l'Alzheimer que des spécialistes
considèrent comme une soi-disant maladie. Ma propre expérience m'amène à
confirmer cette conception humaniste. Résumée dans un essai, elle est le résultat
d'une douzaine d'années d'accompagnement de ma mère et m'a autorisé à soutenir
qu'on peut «guérir l'Alzheimer», nullement avec les produits chimiques, en
usant de « bécothérapie », la science du cœur. Celle-ci fait appel
aux trésors insoupçonnés en nous d'ondes, de courants, de fluides et d'énergie
magnétique, une force bénéfique aussi bien pour le malade que pour
l'accompagnateur dans un rapport où l'acte d'amour est un acte médical.
Thérapie
alternative de l'Alzheimer
En
invitant à délaisser les produits chimiques, je préconise de faire de nos
sentiments un moyen de guérir au sens de souffrir le moins sinon point. S'ajoutant
à la musicothérapie, la thérapie des bisous atténue nettement les ravages du mal,
préservant des effets néfastes des médicaments, les trop fameux effets
iatrogènes.
Et
leur nocivité n'est plus à démontrer. Une étude de longue durée de The Lancet
Neurology montre qu'il y a une forte hausse des risques d'effets secondaires
graves et de mort chez les patients recevant des médicaments. Il est établi que
« si quelqu'un diagnostiqué avec la maladie d'Alzheimer “se conduit mal“ et manifeste des symptômes
neuropsychiatriques, comme l'agressivité et l'agitation, c'est qu'il a souvent
reçu des médicaments antipsychotiques. » (The Lancet Neurology; février 2009. Cf. Natural News.com :
Drugs Prescribed for Alzheimer's Disease Increase Mental Decline and Deaths by
Sherry Baker, Health Sciences Editor Friday, January 16, 2009).
Le
ratio bénéfices/inconvénients guidant la prescription médicamenteuse est ainsi devenu
en défaveur du malade. Aussi, eu égard à la persistance de la tradition d'une
prise en charge familiale dans notre société, il est impératif qu'on préserve la
tradition du traitement de la maladie, seule dans l'intérêt bien compris du
malade.
La
« soi-disant
maladie d'Alzheimer »
C'est ce que les neurologues américains Peter
J. Whitehouse, et Daniel George proposent aux médecins de dire à leurs patients.
Paru aux États-Unis, leur ouvrage iconoclaste s'intitule: « Le Mythe de la
maladie d'Alzheimer. Ce qu'on ne vous dit pas sur le diagnostic tant redouté » (The Myth of Alzheimer's : What You Aren't Being Told About Today's
Most Dreaded Diagnosos, St. Martin's Press, janvier 2008; traduit et préfacé
par Anne-Claude Juillerat Van der Linden et Martial Van der Linden, Edition
Solal, décembre 2009).
Preuves
à l'appui, les scientifiques affirment que « les traitements existants sont
très peu efficaces et l'espoir d'un remède est basé sur un acte de foi et des
extrapolations scientifiques non évaluées » et la prise en charge actuelle «
emprisonnerait de nombreux adultes encore fonctionnels dans le couloir de la
mort mentale ».
Titrée
« En attendant Godot », la partie réservée à la médication, aux traitements, pointe la
responsabilité de l'industrie des multinationales pharmaceutiques dans le flou entretenu autour de la maladie, maintenant l’inquiétude et
l’effroi pour le financement de leurs travaux dans le but d'encourager la recherche, ce qui ne demeure
pas moins moralement contestable. Selon eux, la complexité des phénomènes rend « absurde » la notion de trouble cognitif léger situé entre la démence et le
vieillissement normal, et appellent à accepter dans la société des « troubles cognitifs admis ».
La catégorisation en maladie d’états distincts du vieillissement
normal est contestable, l’Alzheimer n'étant pas une entité spécifique; «il n’existe aucun moyen accepté par tous pour la
différencier du vieillissement normal, ce qui rend ainsi chaque diagnostic
seulement "possible" ou "probable" et chaque cas individuel
hétérogène et unique dans son évolution. » Les spécialistes sont catégoriques : « Le diagnostic emprisonne de nombreux adultes
encore fonctionnels dans le couloir de la mort mentale » alors que les personnes en proie à des troubles
cognitifs conservent un potentiel de vitalité, d'épanouissement et même de
sagesse tout au long de leurs années de déclin.
L'Alzheimer en Tunisie
Moins réductrice et plus humaniste du vieillissement cérébral, assumant
la complexité des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux, culturels et
environnementaux, la nouvelle approche conseille d'intégrer les «malades» à la société, les y garder partie prenante à travers des rapports
intergénérationnels utiles à leur
équilibre.
C'est ce
qu'on a pratiqué chez nous avant que la
médicalisation à outrance ne change nos habitudes. La conviction en l'utilité
de l'approche biomédicale est désormais incrustée dans la mentalité tunisienne,
prégnante chez les médecins et les autorités sanitaires continuant à entretenir
l'illusion de l'utilité de médicaments nocifs.
La conclusion de l'étude précitée affirme bien qu'il est établi que « si quelqu’un diagnostiqué avec la maladie d'Alzheimer "se
conduit mal" et manifeste des symptômes neuropsychiatriques, comme
l'agressivité et l'agitation, c’est qu’il a souvent reçu des médicaments
antipsychotiques. Il s'avère maintenant que cette pratique peut être mortelle. »
Réhabiliter
notre prise en charge traditionnelle est urgent alors la population,
même si elle reste globalement jeune — la tranche de vie de la population
active des 15 à 52 ans représentant les 68 % selon le recensement de 2008 —, commence
à vieillir, à mal vieillir, les plus âgés étant estimés à un million. Sur les
10% de la population âgée, on suppute qu'au moins 3,7 % sont atteints de
sénilité, et la progression est énorme : si ce chiffre n'était que de 0,135 %
en 1985, on prévoit que ces personnes atteindront 17,7 % en 2029.
On n'insistera
jamais assez sur l'intérêt de l'hygiène de vie et de l'activité, tant physique
que mentale, comme parade pouvant être la plus efficace pour échapper à ce mal,
en atténuer les effets. Il urge donc de renouer avec notre passé qui acceptait
ses vieux malgré leurs troubles sans médicaments aggravant leur mal.
Signalons enfin
le rapport français sur la santé mentale des seniors d'avril 2011 insistant sur
la dimension spirituelle du vieillissement et recommandant de développer une
hygiène de conscience. La vieillesse est une réserve de vie spirituelle,
d'apprentissage de la connaissance de soi qui peut permettre d'éviter le
naufrage spirituel à défaut d'empêcher le déclin physique.
Publié sur Al Huffington Post
Le site a fermé, le lien fonctionnel était :
http://www.huffpostmaghreb.com/../../farhat-othman/lalzheimer-du-traitement-_b_5035901.html
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