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dimanche 1 décembre 2024

Nouveau Monde postmoderne 1

Posticipation du Nouveau 
Monde postmoderne à venir


On connaît le nom anticipation, mais pas encore ce que je pratique et conseille comme une synthèse de l'anticipation et de l'enracinement par avance dans ce qui n'est qu'un présent différé, en puissance : c'est mon néologisme posticipation qui n'est que le produit de l'acte de posticiper, soit l'effort mental de se situer par avance dans un futur à-venir, cet avenir que j'orthographie à-venir
S'agit-il ici d'intuition ? Or, l'on sait qu'elle est à l'origine de nombre, sinon de pas mal, de découvertes scientifiques. Et ce serait plutôt ce que je qualifie extuition, néologisme parmi cet exercice dont je raffole de féconder la langue, tel Socrate faisait accoucher les esprits et qui l'inspire ici, puisque ce serait une intuition venant de l'extérieur à soi, mais un extérieur intime, étant ce que le philosophe nommait son daimon. Avec la révolution médiatique que nous avons connue, repoussant loin les limites du savoir, peut-on encore considérer l'esprit comme limité à l'être incarné, que la mort est la fin de toute vie ? Scientifiquement, rien n'interdit de croire à la survivance de l'âme ; le positivisme d'Auguste Comte à la fin de sa vie y invitait même ! Aussi ayons l'extuition que demain l'on parlera volontiers de l'Internet spirituel avec des communications entre vivants et morts, mais guère plus spirites, comme du temps des tables tournantes, plutôt en cette communication virtuelle si répandue désormais        
Dans ce cadre, je dirai que le monde nouveau futur, cet à-venir, se doit d'être un monde d'humanité, une mondianité, et ce grâce à cette foi fort élevée en l'humain et à une solidarité humaine adogmatique, dont il est question infra, que cultivera une politique davantage éthique, une poléthique, soit la gouvernance citoyenne s'inspirant moins des intérêts des politiciens devenus des démons dans une daimoncratie, ci-devant démocratie. Et ce, au mieux, dans un régime s'inspirant, dans son action, du protocole de soins axé sur les bisous, préconisé dans l'accompagnement des soi-disant malades d'Alzheimer : la bécothérapie. Car ladite affection inguérissable, voulue maladie, s'est avérée n'être que vieillissement précoce du cerveau, la vraie maladie d'Alzheimer étant plutôt sociopolirique, une désorientation spatio-temporelle de dirigeants politiciens d'un monde à la dérive du fait d'une terrible confusion axiologique, de supposés seigneurs qui ne sont que des saigneurs. Aussi, verrait-on ledit protocole de sois humaniste muer en bécopolitique, et mieux encore en bécopléthique, politique guère plus politicienne, veillant à être inspirée par les muses des artistes en cultivant le beau dans l'humain, axé sur les valeurs humanistes, tendant donc à être  polésie, une poésie politique dans une pratique politique sympathique en étant compréhensive sociologiquement. 
C'est ce que permettra à terme l'action des justes de tous horizons, car les agitateurs d'idées et leurs provocateurs, sans qui rien n'est possible de neuf utile qu'est le courage de la vérité - cette somme de vérités multiples pour peu qu'elles sont à la fois humbles et humanistes, respectueuses de l'altérité en impératif catégorique-, ces agitateurs et provocateurs agiront encore plus intensément à sortir de la confusion axiologique actuelle en muant en agiacteurs et provoateurs
Inspirés  déjà par la nécessité de la différAnce (Derrida dixit), ils la cultiveront en différence bénéfique n'emportant nulle exclusion d'autrui, cet autre soi, pour un fair-pray venant épiphaniser une foi qui ne serait plus simple croyance dogmatique, accédant à l'esprit scientifique, se révélant adogmatique. Ainsi donneront-ils ses lettres de noblesse au Nouveau Monde postmoderne malgré le zéroïsme de sens intrinsèque à la postmodernité, ce qui autorise de s'initier à passer de l'un figé et unitaire au l'unicité dynamique et multiple, retrouvailles avec l'unitas multiplex des anciens ; n'est-ce pas ce qui se nomme enracinement dynamique
Aussi, outre la vérité devant cet horizon vers lequel se tourner, une vers-ité, on n'écrira plus ni désordre ni déséquilibre au singulier mais au pluriel : dés-ordre(s) et des-équilibre(s), avec ce trait d'union en valeur suprême du futur monde à venir, devant également s'écrire, en substantif, avec ce trait d'union (à-venir) que nous retrouvons de même dans con-fuion qui ne serait plus que fusion avec autrui. 
La passion des mots dans une langue vivante a-t-elle jamais des limites ? Assurément non, car elle est liberté par essence antinomique par excellence avec toute frontière réductrice forcément du moindre génie humain.