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dimanche 6 octobre 2024

Spiritualité soffie 2

Le Déontoltique : 

Déontologue déontique 


Dans un monde à la dérive où la confusion axiologique atteint des sommets stratosphériques, la profession du déontologue ne suffit plus. Ce dernier se définit comme le spécialiste en déontologie, soit l'ensemble des règles et des devoirs régissant la conduite de ceux qui exercent une profession, telle la déontologie médicale. 

Or, il est un domaine professionnel, bien plus d'ailleurs métier que profession, qui est rétif à toute déontologie, à savoir le métier politique. En effet, même si ses lettres de noblesse supposent l'honnêteté, la justesse et la vérité, l'on ne sait que trop que le politicien qui réussit ne se retient pas d'être, selon l'adage, lion et renard à la fois, quitte à le faire pour de noble cause, celle de faire aboutir des idées justes en un monde de fausseté et d'injustice. Aussi est-il impératif d'avoir un déontologue en politique rappelant les devoirs éthiques qui doivent s'imposer en ce métier supposé, par définition, antinomique avec la moindre morale, que dire donc éthique ! 

C'est que le monde ayant changé, ne cadrant plus avec les errements des injustices adoubées par l'ordre mondial périmé issu de la Seconde Guerre mondiale, les foules —  et on est en leur âge qu'est la postmodernité — ont de plus en plus soif de justice et d'éthique. Aussi avais-je dit déjà que la fin de l'ancien monde politique est une faim d'un monde poléthique.

Par conséquent, et après avoir osé proposer de débaptiser la sociologie en socialogie, pour tenir compte en premier de la dimension essentielle qu’est la socialité  cette réalité sociale augmentée, il me semble que le plus performant des socialogues aujourd’hui serait ce que je nomme Déontoltique, un néologisme issu de la contraction du nom déontologue et de l'adjectif déontique qui, rappelons-le exprime une obligation ; on parle ainsi de Logique déontique soit celle formalisant les modes de l’obligation et de la permission. 

De la sorte, la politique désignerait l'acte déontique soit de rigueur, exigé, indispensable et nécessaire. C'est l'action obligatoire, requise et de commande éthiquement. Ce n'est rein d'autre donc que la politique  impérativement éthique, ce que j'ai qualifié de poléthique et qui sera que le politicien vieux jeu le veulent ou s'y opposent, la poléthique de la postmodernité, une éthique politique déontique, par conséquent poléthique.    

En somme, si la déontologie est cet ensemble de règles et de devoirs régissant la conduite, dans le cadre d’une profession et d'un métier, de ceux qui l’exercent, le déontologue en socialogie que nous qualifions de déontoltique, est le spécialiste de l’ensemble des impératifs catégoriques en vigueur ou non en termes de socialité, ce qui est au degré le plus élevé éthique d’une esthétique de la socialité. 

En exemple concret, prenons ce qui a fait voler en éclat de droit international qui avait déjà perdu de sa crédibilité avec l'invention de ce qu'on a appelé Règles basées sur le droit international lors de la guerre du Golfe. Avec les crimes de l'État d'occupation israélien à Gazza et plus généralement le drame palestinien, n'a plus de valeur, ce droit supposé universel et juste s'est avéré n'être qu'un permis abusif légitimant le droit du seigneur du moment d'être saigneur de ses semblables contestant ses injustices. Quid de l'action du déontoltique dans cet imbroglio juridique international, incarnation de la confusion des valeurs interne aux États du monde, tous sans exception souffrant ou entretenant ce que je nomme confusion axiologique? 

Le déontoltique en la matière n'appellera, en juste de voix et de voie, à rien d'autre qu'à juger scientifiquement en revenant à la règle de la cause et de l'effet. Il invitera à revenir à la cause des drames en Palestine, qui est l'occupation d'un État - faisant fi de la justice et du droit - d'un pays qui n'est pas le sien et qui a induit l'effet qu'est la situation actuelle. Ce n'est donc pas le droit de l'État occupant à se défendre qui doit primer, même s'il se justifie de combattre du terrorisme, mais la cause de ce dernier qui n'est que l'effet de cette fausse justification étant à l'origine de ce qu'elle combat, y agissant en pompier pyromane.