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dimanche 5 novembre 2023

Contre fraude des mots, mensonge en parole 2

Humanisme intégral 

pour une mondianité

monde d'humanité !



Les plus récents drames humains, cette fois-ci localisés encore et encore en Palestine, montrent une énième fois que l'humain est condamné à être réduit à l'humus de son étymologie s'il s'abstient de la veille constante pour que son humanisme, s'il est revendiqué, soit intégral. Ce qui est un combiné effectif de valeurs humanistes universelles, dont celle de l'amour sans restriction muant en véritable science. Et cela commence surtout en politique dont la pratique - toujours plus dégradée par rapport à ses lettres de noblesse - se doit d'être éthique, soit poléthique selon mon néologisme.

Or, l'on ne cesse de parler d'humanisme en le vidant de tout sens, en faisant, au mieux et en toute connaissance de cause, juste un humanisme restreint. On l'a récemment vu en France qui se déclare toujours être la patrie des droits de l'Homme outre d'être la fille aînée de l'Église chrétienne. C'était même à l'occasion de la visite du pape François. En effet, la plus haute autorité de la conscience chrétienne y a osé y rappeler sa foi en un humanisme sans restriction à l'égard de l'étranger qui ne saurait être rejeté sans violer lettre et esprit du message christique. 

Outre le tollé général provoqué dans les milieux xénophobes de la droite, et non seulement extrême, de tels propos de raison et de coeur ont amené le président français, pour de basses raisons politiciennes sans nul doute, à s'en démarquer. Aussi a-t-il osé, pour sa part, prendre le contrepied d'une telle saine lecture de la Bible, faisant écho aux plus racistes, de ses compatriotes. On l'a vu donc réitérer les inepties du discours anti-immigré, tout en n'ayant pas le courage d'assumer que ce n'est nullement de l'humanisme - même pas restreint ainsi qu'il a vainement cherché à le prôner – n'étant que la négation absolue du vrai humanisme. C'est que ce dernier ne peut qu'être intégral, sinon, il n'est rien ; et c'est encore plus évident dans un pays se proclamant libéral, se voulant même digne représentant des valeurs chrétiennes.

L'humanisme est un épanouissement de l'être humain sans nulle restriction ni limite qui violerait son essence venant contre l'humain non pour le servir. Ce qui est déjà l'essence du libéralisme ainsi écorné, violé même, instaurant en priorité la garantie et la protection de liberté, notamment des richesses ; or, la première richesse reste son créateur, l'humain et l'esprit humain ! Contrairement donc à ce que prétend le président Macron et tous les franchouillards haineux de l'étranger - qui a pourtant contribué à faire ce qu'est leur pays aujourd'hui -, croire à la France, c'est croire à son humanité en nos temps de Grande Dépression humanitaire. Et c'est aussi à son attachement aux valeurs chrétiennes, mais selon le rappel éthique du pape. Or, que serait la France, qui n'est plus ni humaniste ni libérale, si elle n'est même plus chrétienne ? Elle verserait dans cette misère dont on n'y arrête de parler pour soi-disant l'éviter, prétendant que le pays ne saurait accueillir la misère du monde !

Pourtant, la vraie misère n'est que celle entretenue de par le monde dans les pays du Sud par les États riches du Nord, dont l'actuelle richesse est justement venue de ces pays appauvris et asservis, qu'on continue à vouloir dominer et exploiter. Il se trouve toutefois que si les temps n'ont pas encore assez changé, les mentalités le sont, désormais prêtes à sortir de ce zéroïsme de sens que sont devenus les concepts de solidarité, démocratie, de fraternité et d'universalité. C'est le cas avec l'héritage conceptuel d'un monde fini sur le point d'être remplacé par un autre, moins manichéen, plus humain, une mondianité selon mon néologisme, soit un monde d'humanité. 

Comment évoluer vers une telle mondianité sinon, outre le courage de la vérité et la parole de justesse, en refusant de continuer à vider de leur sens les concepts devenus coquilles vides. Tel l'antisémitisme qui n'est qu'un biais pour l'Occident de se dédouaner de ses propres turpitudes incarnées par la Shoah. En effet, la meilleure façon de contribuer à lutter contre l'antisémitisme dans le monde est d'admettre qu'il ne concerne pas que les juifs, les Arabes musulmans étant aussi sémites. D'où être antisémite c'est s'en prendre pareillement aux cousins juifs et Arabes. En le rappelant, cela aidera à diminuer la haine, à distinguer le vrai humaniste du faux.

C'est de même le cas pour la notion de terrorisme qui est à définir au pluriel puisqu'il n'existe pas un seul terrorisme, et qu'il importe de le contextualiser. Or, contextualisé signifie "tissé ensemble". Où est alors la contextualisation pour ce qui se passe actuellement à Gaza ? Le terrorisme des uns n’est-il pas tissé dans celui des autres ? Pourquoi ignorer la cause pour se concentrer sur le seul effet ? Où est l’information juste ? Ce dernier vocable n’a-t-il plus de valeur dans le judaïsme ? N'est-il pas temps enfin au réveil des consciences assoupies, pour une information enfin éthique, une infothique