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lundi 14 novembre 2022

Sommet de Djerba

Pour la visa francophone de circulation ! 1/5* 

* Extraits de la préface de mon essai, avec légère modification et sans les notes. On trouvera la table de l'essai tout à la fin ainsi que des liens vers des sites de vente.



À la veille de l'ouverture du sommet francophone de Djerba, je publie des extraits de la préface de mon essai appelant à l'instauration d'un visa francophone de circulation.


PRÉFACE

...

... Supposé et devant être historique, (ce sommet) le serait (...) pour de bon en y défendant l'idée, objet de cet ouvrage, du visa francophone de circulation, ayant été ignorée dans l'ordre du jour du sommet...

Comme l'ouvrage s'applique à le démontrer, l'adoption de cette idée révolutionnaire serait un signe majeur des retrouvailles de la Francophonie institutionnelle avec les valeurs solidaires des pères fondateurs... 

...

Impératif du visa francophone de circulation

La regrettable léthargie de la diplomatie tunisienne n'est ni nouvelle ni surprenante ; ne s'est-elle pas illustrée par son indifférence à mon appel à la consécration du visa francophone de

circulation, l'incitant à l'endosser pour le sommet ? Bien que la thématique du sommet s'y prêtât à merveille, cette idée de nature à revitaliser la francophonie n'a hélas pas été entendue,

n'accomplissant donc pas le chemin nécessaire pour faire l'objet, lors du sommet, d'un appel, d'une déclaration à défaut d'une résolution !

En effet, le sommet était placé sous le mot d'ordre principal de « La connectivité dans la diversité : Le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone » avec l'intention d'innover, répudier les thèmes récurrents pour des thématiques nouvelles, mieux en prise avec les soucis du moment en une modernité en crise. C'est qu'il se voulait historique, célébrant le cinquantenaire du mouvement. Or, au concret, son ordre du jour est finalement demeuré scotché aux questions à tournure économique, délaissant ce qui pose réellement problème en l'espace francophone actuel, à savoir le manque de solidarité entre ses différents membres.

C'est bien l'une des justifications des voix, dont la nôtre, rappelant cette idée ancienne pour renouer avec l'esprit des pères fondateurs en un espace inclusif de libertés et de coopération sans frontières : le visa francophone de circulation. Mais l'accueil réservé à cet appel fut mitigé, notamment auprès des dirigeants du pays hôte ; on sait, d'ailleurs, à quel point certaines parties y sont réticentes, la France en premier. Aussi, l'idée ne prit pas auprès des responsables de l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) qui, malgré les intentions et actions de réformer les institutions et les procédures de l'organisation, ne sont pas encore assez enthousiastes pour une telle idée révolutionnant par trop et les esprits et les pratiques pas mal inertielles.

...

Outre les aspects précités de sa thématique, le visa francophone a le mérite de désamorcer les critiques à l'égard du mouvement qui ont surgi en Tunisie à l'occasion de l'annulation. Ce fut même du pain bénit pour les intégristes de tous bords, dont les revanchards d'une France qu'ils ne voient que coloniale et dont ils rejettent la culture et la langue, dénonçant la francophonie comme un outil supplémentaire de domination.

Une telle propagande est féroce, surtout de la part de quelques égarés, obnubilés par le pouvoir et ses privilèges, et qui profitent du fait que la voix de la Tunisie officielle soit actuellement inaudible. Quand donc l’entendra-t-on, celle de la diplomatie notamment, si elle n'est même pas audible aux moments de crise comme celui que vit le pays ? Ne voit-on pas, en Europe comme aux Amériques, les menées foisonner, le prenant pour cible ?

... Or, ce ne sont pas des slogans soporifiques d'un autre temps qui seront en mesure d'ouvrir les yeux de l'Occident sur la réalité d'un pays dont les dirigeants semblent plutôt cultiver l'animosité et la xénophobie que d'agir avec des actes concrets pour l'État de droit et la souveraineté du peuple, tout en ne se lassant pas d'en parler à tout bout de champ.

Il est bien temps de prendre conscience que dans les allées du pouvoir comme auprès des chancelleries occidentales en Tunisie, et même dans des représentations tunisiennes à l'étranger, il est un terme qui revient souvent. Il est terrible et me rappelle, moi qui suis diplomate des années 80 du siècle dernier, entré aux Affaires étrangères en même temps que l'actuel titulaire du ministère : celui de l'autisme des autorités. Ce qui est ahurissant comme retour en arrière, surtout au vu de ce que les autorités entendent faire et semblent porter en volonté sincère au service d'un peuple qui mérite le meilleur dans ce pays que j'ai osé qualifier d'exception.

Un travail urgent de rétablissement de la vérité sur la situation en Tunisie s'impose donc. Le meilleur travail est assurément celui des actes concrets comme, sur le plan national, le gel - sinon l'abolition - des lois illégitimes, illégales de surcroît, et la réclamation, comme norme des relations internationales, du visa de circulation qui, au niveau francophone, sera incarné par le visa francophone. C'est ce que j'appelle l'impératif d'éveil à la dignité des Tunisiens, cette souveraineté dont parle sans la concrétiser le président de la République.

D'ailleurs, le visa actuel est obsolète, étant illégal au vu du droit international et contraire à la souveraineté nationale du fait du relevé des empreintes digitales de nos nationaux par des autorités étrangères. Sans parler de son immoralité criminogène puisqu'il favorise les drames de la clandestinité dont la seule cause reste la fermeture des frontières, empêchant une saine circulation.

Voilà comment on transformera en succès historique le camouflet du report du sommet de Djerba, et ce tant pour la Tunisie que pour une Francophonie institutionnelle en pleine mutation et qui gagnera à être refondée en renouant avec l'esprit solidaire des pères fondateurs, dont le fils émérite de la Tunisie, Habib Bourguiba.


Faire resplendir l'or de l'âge vermeil francophone

Aujourd'hui que la Francophonie est à l’orée de l’âge vermeil, celui de la sagesse sinon du gâtisme, elle se doit de ne point se limiter à sa situation actuelle ressemblant bien au vermeil, l’argent couvert d'une mince couche d'or. Pour son avenir immédiat, l'OIF ne saurait ignorer cette loi de la condition des humains, même si elle peut espérer ne pas la voir s'appliquer aux personnes morales ; mais il ne s'agit que d'un leurre qui ne trompe point ! Car dirigée par des humains, surtout lorsque leur action vise d'autres humains dont on ne peut se désintéresser, particulièrement quand leur situation est déplorable, une personne morale incarne à sa plus basique manifestation la condition humaine aux prises avec les aléas de la vie, jusqu'à la caricature même.

Or, l'espace francophone est étendu et disparate, amalgamant les contradictions où seule une apparente harmonie fait évidence, celle de l'absence de solidarité réelle entre ses membres, et ce bien que supposée être sa valeur fondatrice, célébrée officiellement, invariablement, à tout bout de champ. Et comme son mentor, la France, est engagé dans l'Union européenne, cette dernière a pesé et pèse de tout son immense poids sur le mouvement francophone, l'empêchant d'évoluer vers encore plus de cette solidarité qui était le moins pieux des voeux de ses initiateurs. Hélas ! il en est devenu un. Quel autre qualificatif appliquer, en effet, à un espace se prétendant solidaire quand il n'est pas encore une aire de libre circulation humaine que l'Europe n'a pas moins réussi à instaurer sur la sienne moins intégrée ? Pourtant, officiellement, elle se réclame bien moins que les francophones de leur vertu solidaire des origines !

D'où le cri du coeur liminaire que j’ai ici, l’adressant non pas à l’OIF, mais à la cause de ses déboires en termes de solidarité qu'est Bruxelles, tellement peu humaine. Or, je me permets de l'humaniser en une dulcinée à laquelle l'on s'adresse en ultime recours avant de se laisser aller sombrer dans les avanies du dépit amoureux. Si je m'adresse à elle, c'est qu'elle tient en otage Paris, coeur battant de la francophonie, comme cela fut illustré avec l'idée du visa francophone, sacrifié sur l'autel de l'espace Schengen. Ce qui écorne la portée d'action de l'OIF malgré son aura, certaine, et ses moyens, énormes.

Ainsi, lorsque sa secrétaire générale échange avec le groupe des Ambassadeurs francophones sur les priorités de son organisation au sein des Instances internationales, elle se limite à celles des Nations Unies à Genève et dans ses domaines politiques précis, comme ceux du multilinguisme, de l’égalité femmehomme, du numérique, du commerce et du développement

durable. Elle ne parle nullement, par exemple, de l'épineuse question de la libre circulation ni dans l'espace francophone ni, à plus forte raison, dans celui de l'Union européenne ! Pourquoi

donc ? Car de cela Bruxelles royalement se désintéresse, le sujet ne cadrant pas avec sa stratégie et ses priorités, les contrariant même !

Pourtant, dans la capitale belge, Manneken-Pis, gavroche de l'Europe, exhibe toujours aux regards pudibonds son sexe, défiant le conformisme, osant uriner sur la bêtise humaine ! Ce « gamin [qui] pisse », divin enfant espiègle bruxellois, n'en est-il pas la manifestation de l'âme, symbole de l'indépendance de l'âme européenne, un esprit aussi insoumis que l'est l'esprit français et que ne l'est pas celui de la francophone ? Comme si la Liberté ne doit pas guider les peuples en Francophonie ! Comme si l'impertinence nécessaire au vivre-ensemble serein et pacifique, ce droit à la démocratie se résolvant en droit à l'impertinence, au rêve, n'est plus francophone puisqu'il n'est célébré chez les francophones que nominalement, hypocritement même !

Nonobstant, une telle impertinence est plus que jamais de rigueur en Francophonie dont l'Union européenne est, en quelque sorte, le reflet inversé, concurrençant autant l'OIF que la complétant, mais en l'émasculant. Est-il impertinent d'oser le dire, rappelant une vérité qui ne saurait que concerner tout aficionado d'une francophonie ainsi bafouée ? L'impertinence, étymologiquement, ne signifie-t-elle pas « ce qui concerne » ? De plus, qu'est-ce qui concerne le plus l'Europe sinon la paix chez elle et dans le monde ? Et que serait ce monde sans la francophonie aujourd'hui qui s'y étend largement, réunissant en son espace de petits mondes aussi semblables que dissemblables, sinon opposés, cultivant l'inimitié même s'ils simulent amitié et solidarité ? Comme si elle ne leur était pas à portée de mains, leur suffisant juste d'oser les y tendre ; ainsi que nous les y appelons en cet ouvrage, par exemple.

Bruxelles, ma mie, en ton coeur même, les apparatchiks par trop habitués aux ors et dorures de leurs bureaux, nouvelles tours d'ivoire, taillent et retaillent le monde à leur conception antique de l'ordre des choses, sans se soucier de la misère galopante d'un ordre qui se délite en désordre. Ils ne se rendent pas compte, ou ne le veulent pas au nom de leurs intérêts cultivés jalousement, que le monde ancien est fini et que le nouveau suppose et impose un autre ordre international. Et il doit être, d'abord et avant tout, plus juste, réellement solidaire, où le commerce, s'il y est à célébrer en fanfare, ne l'est plus que mercantile, étant aussi amoureux !

Pareil monde n'est pas qu'une utopie ; il est bien en mesure de voir le jour, de manière concrète. Car à défaut d'un espace francophone illusoirement cadenassé, il y a bien moyen, dans l'aire francophone, d'y arriver par l'instauration d'un espace francophone de démocratie et qui serait, pour les démocraties francophones ou en passe de l'être, le pendant de l'espace Schengen pour les Européens. Or, ni la francophonie ni l'Europe n'en veulent ! Aussi, Bruxelles, mon amour, en ton nom, en ces moments de plus en plus tragiques, de drames et d'attentats débordants, j'accuse...

Francophonie, en ton nom j'accuse !

J'accuse tes responsables irresponsables qui savent pertinemment qu'une des sources majeures dont se nourrissent les horreurs terroristes devenues fréquentes, y compris sur tes terres, est la conception obsolète de la circulation humaine empêchée par des frontières absurdes qu'on ouvre aux marchandises et qu'on ferme à leurs créateurs, les humains. Or, ils les ont bien abolies en Europe ! Pourquoi persistent-ils à refuser d'oser en déclarer solennellement forclos le concept en francophonie, acceptant de laisser s'y reproduire l'acquis de la libre circulation européenne ? Peut-on raisonnablement espérer détourner de leurs abominables forfaits les jeunes égarés et/ou illuminés, dont des criminels se servent comme munitions humaines, sans entendre le discours de la vérité ? Car nombre de ces despérados de nos temps postmodernes savent bien qu'ils ne servent que le diable, mais l'acceptent volontiers du fait qu'ils se sentent rejetés par ces pays dont ils maîtrisent la langue et veulent pouvoir y circuler, quitte à mourir pour les atteindre, et finalement à y faire mourir.

Il est vrai, les drames, plus atroces les uns que les autres, rythment les vies en ce monde déshumanisé. Mais que dire du noeud gordien de nombre de ces drames : celui ayant siège en Palestine ? Qu'y voit-on donc ? Un peuple réduit à l'état de réfugié aux frontières de son pays livré à des colons soutenus et encouragés par un État qui bafoue le droit international et l'éthique. Pourtant, la légalité internationale suppose son existence au côté d'un État jumeau monozygote dont on a réduit l'assise à une peau de chagrin du fait d'une colonisation qu'on n'ose plus dénoncer à cause d'une terrible confusion des valeurs. Forts les uns et les autres de leurs propres turpitudes, on se laisse aller à la loi du plus fort ou du plus fou. Ainsi, Israël impose-t-il son état de fait transformé en un fait du prince et une voie de fait ininterrompue ; et les Arabes instrumentalisent cette cause pour d'inavoués mesquins intérêts politiciens d'ordre national. Ils se gargarisent de slogans creux, même s'ils font écho à des drames atroces, mais ne font que servir la stratégie de leur supposé ennemi israélien en refusant de le reconnaître, feignant de criminaliser en droit tout semblant de normalisation. Or, elle est déjà dans les faits - informelle il y a peu, s’étant faite longtemps en catimini -, mais désormais au grand jour pour certains, sans réprobations populaires.

Que n'ose-t-on enfin revenir à la source éminente du terrorisme qui endeuille le monde et ces espaces se voulant enfin de culture de la paix que sont l'Europe, la francophonie et la Méditerranée ? Déjà, n'est-elle pas dans l'inéluctabilité, non seulement de la reconnaissance par les Arabes d'Israël, mais aussi par un retour courageux et enfin salutaire au droit international ? Car sa méconnaissance de part et d'autre, surtout de la part des plus forts du jour, qui se permettent donc de se comporter en fous à lier, sape le moindre effort sérieux et honnête à une paix globale, une paix de braves.

Ainsi, on enlèverait assurément au terrorisme ses kamikazes, une grande partie pour le moins, en lui ôtant surtout une justification importante à ses forfaits ; mais le veut-on ? Stigmatiser l'islam, n'est-ce pas bien plus commode pour ceux qui parlent de conflits des cultures et des civilisations ? N'est-ce pas ce qui empêche d'agir efficacement en vue d'un espace méditerranéen de paix où l'on pourrait circuler librement sous visa biométrique de circulation, tout aussi respectueux, sinon plus, des réquisits sécuritaires actuels ? Pourtant, et on ne le dira jamais assez, la sécurité première est celle qui vise l'esprit, ce qui sera le cas en reconnaissant aux jeunes des pays du Sud - qu'on ne stigmatisera plus - leur droit imprescriptible de vivre dignement en circulant librement, le libre mouvement étant une constante anthropologique. Or, la circulation en toute liberté garantit la paix quand sa négation cultive la guerre en entretenant ses raisons, ces raisins de toutes les colères, justifiées ou non.

Que l'Europe, dont les instances ne manquent pas d'atouts et d'influence auprès des États de la Francophonie, engage le monde dans un tel sens de solidarité humaine impérative en osant créer un tel espace de démocratie méditerranéenne avec la Tunisie, pour le moins, à l'occasion du sommet se tenant sur ses terres et en raison de son actuel processus de transition démocratique ! Il est bien temps d'arrêter de voir les rapports entre l'Union et ce pays, tout comme les autres de la rive sud de la Méditerranée, en simples termes commerciaux, rajoutant au libre-échange qu'elle se limite à leur proposer l'impérative liberté de circulation selon l'outil absolument fiable ci-dessus évoqué.

Ne servira-t-on pas ainsi aussi bien les humains, créateurs des richesses, que les marchandises, agissant avec pertinence pour la consolidation de la démocratie naissance en Tunisie, l'alpha et l'oméga de la paix en notre mer commune, et de la bonne fortune européenne ? Car la prospérité en Europe, qu'on le veuille ou pas, est liée à celle des pays du Maghreb dont le vieux continent continue de profiter sans la moindre contrepartie sérieuse, sauf pour les élites gouvernantes qu'il tient toujours à avoir à son service.

Nous sommes en un âge où les foules sont en mesure d'imposer leur volonté ; qu'on agisse, par conséquent, à ce que cette volonté serve la paix et non la guerre ! Pour cela, les drames qui frappent l'Europe et la francophonie, et ceux qui endeuillent la Méditerranée et la Palestine et ailleurs, auront alors été ces électrochocs salutaires amenant à une prise de conscience chez les apparatchiks, tant européens à Bruxelles que francophones à Paris, que la paix et la guerre, y compris contre le terrorisme, ne peuvent être uniquement sécuritaires ; elles sont dans la solidarité humaine pour un monde d'humanité, une mondianité, selon mon néologisme.

Que l'on ose enfin l'éthique en politique en un impératif catégorique afin de contrer le terrorisme mental qui alimente le terrorisme physique ; c'est l'arme fatale par excellence. Il est temps que l'Europe fasse sa propre révolution discursive, osant se débarrasser de sa stratégie arrogante et sa politique migratoire stériles, manifestées par ce monstre qu'est Frontex, glouton financièrement et inutile en termes de sécurité, devenu même une industrie à fabriquer les drames en Méditerranée. Qu'on s'adonne éthiquement à la politique ainsi que j’y appelle, une poléthique !

Bruxelles, figure hiératique d'une Europe arrogante auprès de laquelle, même érigée en OIF, la francophonie fait pâle figure, que le récent drame auquel tu n'as pas échappé aide à une salutaire prise de conscience du monde nouveau en gestation, et dont la Tunisie offre une illustration grandeur nature ! L'Europe, dont tu es le coeur battant, est en mesure aujourd'hui de l'aider à incarner l'exception qu'elle se veut être. Et elle se ferait au travers de l'OIF en répudiant, pour une fois, les faux-semblants de l'indépendance toute théorique des organisations et des institutions. Les âmes justes, au service de l'une et de l'autre, savent qu'ils n'ont plus le choix de s'amuser à ce formalisme sans réalité, nié par la vérité incontournable de l’interdépendance en un univers radicalement transformé.

Le sommet francophone de Djerba, repoussé en 2022, sera-t-il l'étape majeure de la bascule dans le monde d'après déjà né ? Bruxelles, ma mie, tu concrétiseras alors en Tunisie, au travers de l'OIF, ton génie d'un monde solidaire, y incarnant réellement ta devise : In varietate concordia, l'unité dans la diversité. N'est-ce pas aussi aider la Francophonie à assumer ses fondamentaux, réussissant leur assomption sur la supposée île des Lotophages, y vérifiant le sien, mais sans langue de bois : Égalité, complémentarité, solidarité ?


TABLE

Préface p. 7

Camouflet pour la diplomatie tunisienne p. 8

Impératif du visa francophone de circulation p. 10

Faire resplendir l’or de l’âge vermeil francophone P. 13

Francophonie, en ton nom j’accuse ! P. 16

Avant-propos p. 21

Introduction p. 37

20 mars en Tunisie : leurre de l’État de droit p. 38

20 mars en Francophonie : leurre de la communauté solidaire p. 40

Foin des leurres ! p. 41

I

Requiem pour la solidarité ? p. 45

1. En finir avec les faux-semblants p. 47

Le sous-développement est mental p. 48

Le complexe du sous-développement p. 49

Un nouveau mythe de la caverne p. 51

Sous-développement mental et « poléthique » p. 52

La patrie, non les partis p. 54

Pour la dignité p. 56

2. Politique et diplomatie de convenance p. 59

Pouvoir de l'imaginaire, de la libido et daimoncratie p. 59

Sortir du partenariat de parade p. 62

Une diplomatie d'un autre temps p. 64

Une Francophonie sans âme p. 67

3. Utile culture démocratique p. 69

De la daimoncratie à la poléthique p. 69

Droit à l'impertinence et au rêve p. 71

Rupture entre masses et élites p. 73

Espace francophone démocratique p. 75

II

Hymne des valeurs d'origine p. 77

Du nudge pour la léthargie diplomatique tunisienne et africaine p.79

Transfiguration du politique en conscience objectivée p. 81

1. Symbolique de la solidarité p. 85

Le bon sens en francophonie p. 86

Langue maternelle et équilibre psychologique p. 89

Altérité, essence de la tunisianité p. 91

2. Rêverie démocratique p. 97

La vérité comme dévoilement p. 98

Injustifiées tolérance du trouble à l'ordre, intolérance aux droits humains p. 99

Creux slogan de la langue en partage p. 101

Réalité avérée et niée d'un espace en partage p. 103

3. Refondation francophone p. 107

Politique fondamentale de la mondialisation, rationnelle, postmoderne p. 108

En finir avec la francophonie de convenance p. 112

Pour une francophonie des origines p. 115

Connectivité au service de la solidarité : le visa francophone de circulation p. 116

Solidarité dans la diversité : l'espace francophone de démocratie p. 118

III

Visa francophone de circulation p. 123

Vivre-ensemble et don du rien p. 125

Francophonie politique et diplomatique p. 130

Espace de démocratie francophone p. 134

1. Arme de démocratie p. 139

Archaïque pratique diplomatique p. 140

Diplomatie Toutankhamon à ressusciter p. 142

Francophonie, arabisation : guerre larvée malvenue p. 145

2. Outil de solidarité p. 149

Éviter le néocolonialisme culturel p. 150

Contrer le terrorisme mental p. 151

Meilleure façon de servir le français p. 153

Le prix à payer pour le choix du français p. 154

3. Espace de libertés et aire de civilisation p. 157

De l'ACCT à l'OIF p. 157

Quelle OIF demain ? p. 160

Pour un visa francophone de circulation p. 163

Conclusion p. 167

Refonder les rapports tuniso-français p. 167

Au-delà des mesures connues et convenues p. 168

Une Tunisie incontournable en Méditerranée p. 169

Postface

Oublieuses de l'histoire, Francophonie, Europe : J’accuse vos humainement irresponsables ! p. 173

Antisémitismes et holocaustes p. 175

Tribunal de la conscience p. 177

Immigration et xénophobie p. 180

Pour une « poléthique » compréhensive p.185

J’accuse… p. 188

Après-propos

Adresse au sommet du cinquantenaire de la Francophonie.

Une primordiale ouverture à soi : francophone visa de circulation en

espace francophone de démocratie p. 191


Essai en vente sur le site de l'éditeur, chez Amazon

et à la librairie Kitab à Tunis, entre autres.