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dimanche 2 octobre 2022

Un ménologe tunisien 4


 Quelle justice pour notre pays ?

 

 

Qui ne rêve pas d'une justice parfaite en son pays ? C'est bien le souhait de tous nos compatriotes. Mais qu'est-ce la justice?

Serait-elle la Themis des anciens aux yeux bandés ? Serait-elle l'application à tous sans distinction de la loi en vigueur, comme se plaît à le répéter le premier responsable en ce pays ? Mais n'est-ce pas un pur slogan, de tout sens vidé quand on sait que la législation du pays est scélérates pour l'essentiel, ayant été celle qui a permis à la dictature d'exister et de durer ?

Une justice juste est bien d'abord et avant tout celle qui applique un ensemble de droits et de libertés pour tous, à commencer par le premier venu, le quidam qui n'a ni moyens ni conseils pour se protéger des rigueurs d'une loi injuste, appliquée qui plus est par un juge au diapason de son esprit, qui doit être - rappelant-le - de vouloir la justice justement.

N'est-ce pas l'esprit de la loi qui compte autant que sa lettre ? Quel serait l'esprit d'une lettre déjà scélérate ? Et quelle justice espérer d'un honnête juge s'il est incapable de refuser d'appliquer une loi heurtant son honnêteté ?

Or, c'est bien le cas en notre pays où il est bien vu de pérorer sur la  révolution, sur la démocratie et du rejet des années de dictature alors qu'on ne fait rien pour mettre hors-la-loi les textes juridiques sans lesquels cette dictature n'aurait eu nulle réalité. Car ce sont les lois qui font les régimes.

Et le régime en place en Tunisie depuis la supposées révolution de 2011 est toujours celui de la dictature ayant gardé sss lois injustes ! Quelle pourrait être alors la nature de ce régime, sinon la même que celle des lois qu'il applique et qu'il ne manque pas de répéter qu'elles sont à respecter et doivent s'appliquer à tous.

Parle-t-on de ses textes liberticides, scélérats même, dont certains reproduisent la mentalité de la colonisation en étant issues ? Que nenni !

Alors de quelle justice parler sinon celle de ces lois honnies et à honnir ? L'honneur des juges intègres, car il en existe et en existera toujours, n'est-il pas de refuser l'application des lois qui sont censées l'être pour rendre justice et qui ne le sauraient étant, par définition, des lois injsutes, ne serait-ce que parce qu'elles sont estampillées être les lois de la dictature.

Afin de parler juste de justice en ce pays, il est impératif de commence par toiletter ses instruments des scories de la dictature entachant sa pratique. Elles ne concernent pas en priorité la moralité et l'intégrité des juges, quelque importance que cela puisse revêtir, mais bien d'abord la nature des lois qu'ils sont censés appliquer au nom du peuple. Car elles doivent être justes et donc abolies incontinent. À moins que les juges honnêtes, n'écoutant que leur devoir moral, refusent enfin de les appliquer. Ce qui est bien leur drit en tant que juge intègre !

C'est avec des lois justes pour tous que la justice et ses serviteurs le sont ou le seront. Sans cela, on continuera d'avoir une justice exactement similaire à celle du régime supposé déchu de la dictature, étant donné que les juges d'aujourd'hui, comme ceux d'hier, ne font qu'appliquer les mêmes lois. Les mêmes causes ne produident-elles pas les mêmes effets