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dimanche 5 juin 2022

Un visa pour la circulation 5

Tunisie Nouvelle République ?

Ce que cela impose de suite !

 

Mes lecteurs, assurément, savent de quoi retourne l'expression Nouvelle République devenue subitement à la mode dans la bouche des politiciens en Tunisie, sans toutefois ne pas oser arrêter de  taire ce qu'elle recouvre fondamentalement : les droits et les libertés des citoyen.n.e.s tunisien.n.e.s.

J'ai été, en effet, le premier à utiliser cette expression au lendemain de ce que fut appelé à tort révolution — et que j'ai qualifié de coup du peuple au moment où l'on n'avait à la bouche que deuxième et même troisième république, alors qu'il n'y a jamais eu de république en Tunisie, le peuple n'ayant point eu droit de chapitre à la gestion de ses affaires. Pourtant, le b-a.ba de la république est que c'est l'affaire de tous ; comment serait-ce donc possible avec un peuple sans droits ni libertés, encore et toujours à ce jour brimé, asservi aux lois liberticides de la dictature et du protectorat ?

Espérant l'émergence enfin d'une Nouvelle République en Tunisie, j'avais appelé dans le blog que j'ai lancé au lendemain du 14 janvier 2011 et que j'ai bien nommé Tunisie Nouvelle République, à ce que les lois scélérates toujours en vigueur soient abolies sans délai et que les droits des citoyen.n.e.s de ce pays soient reconnus, dont celui de circuler librement dans le monde en réclamant la levée du visa biométrique, le remplaçant par un visa biométrique de circulation. 

C'est de cet aspect des rapports internationaux de la Tunisie que je parlerai ici après avoir évoqué la dimension nationale dans ma chronique mensuelle, le nouveau hadith du vendredi. Ce qui s'impose en impératif catégorique en termes de droit international et de considérations morales, le visa actuel étant une violation flagrante de la souveraineté nationale et de la dignité citoyenne en ce pays.

Or, on n'arrête d'évoquer, d'une part la souveraineté d'un peuple asservi à ce jour, et de l'autre son droit à la démocratie, tout en se taisant sur ce qui fait l'une et l'autre, soit des droits tangibles et des libertés privatives réelles. Car leur négation absolue est toujours en vigueur, la législation de la dictature n'ayant pas changé d'un iota pour ce qui touche à la vie de tous les jours des citoyens, alimentant son quotidien fait non seulement de brimades policières, mais de bavures, sans parler des drames récurrents au pays et en pleine mer Méditerranée.

Jusqu'à quand donc les élites au pouvoir et celles les contestant dans une opposition autiste aux valeurs continueront-elles à faire fi de la plus basique des initiatives à prendre aussi bien pour rendre sa souveraineté au peuple que pour lui permettre de retrouver sa dignité en ayant son droit absolu à circuler librement dans le monde avec un visa de circulation parfaitement conforme aux réquisits sécuritaires incontournables.

Ce droit bafoué, pourtant fondamental de nos jours de tout citoyen en chaque démocratie qui se respecte, interpelle d'autant mieux le président de la République, actuel seul détenteur du pouvoir dans le pays, qu'il n'a pas assez de mots sévères pour critiquer ce qu'il appelle les ingérences occidentales dans les affaires du pays. Or, il se garde bien d'évoquer la plus grande ingérence, celle de prélever les empreintes digitales de ses concitoyens en leur pays et par des puissances étrangères, et ce sans la moindre compensation s'imposant, celle de rendre automatique l'octroi du visa et sa transformation en visa biométrique de circulation.       

Pourtant, je n'ai pas cessé et ne cesse d'appeler à une telle mesure impérative, tellement symbolique et urgente, qui ne saurait que satisfaire immédiatement les attentes populaires bien mieux et plus que les initiatives juridiques qu'on lui propose et dont le peuple majoritairement se désintéresse du fait qu'elles n'ont aucune prise immédiate avec son vécu quotidien fait de brimades et d'une condition minorée bien miséreuse.