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mercredi 2 septembre 2020

Éthique, impératif catégorique 3


Le masque obligatoire, burka sanitaire




 
Que n’a-t-on pas dit de la burka, ce chiffon supposé islamique et qui n’est qu’une hérésie consumériste mâtinée de pseudo préceptes moraux et religieux obscurantistes, enchâssée dans un ordre totalitaire? Que ne dira-t-on demain sur le masque obligatoire une fois passée l’hystérie hygiéniste autour du nouveau coronavirus 2019 ? Assurément que c’était la burka sanitaire d'un capitalisme réveillé à ses démons !    

Religiosité profane

La reprise des contaminations dans le monde semble propice à pas mal d'embrouillaminis similaires à ce qui a marqué le début de la pandémie, notamment avec la polémique sur l'utilité ou l'inutilité du port du masque. Un flou guère artistique est de mise pour favoriser  la prise de décisions contestées et contestables dont la radicalité heurte l'appréhension logique et cohérente des choses, le simple bon sens même.
C'est la classique lutte acharnée entre les tendances hégémoniques des pouvoirs en place, déconnectés des réalités populaires, et la réactivité des masses, surtout leur aptitude à obéir aux incohérences de plus en plus flagrantes. Et c'est une occasion de retrouvailles avec la bonne sagesse populaire imposant de s'organiser pour que chacun à son niveau prenne conscience de ce qu'il peut dire afin de se faire respecter et faire respecter les siens ainsi que ses valeurs et ses droits à la dignité en n'empiétant pas sur le minimum sacré de ses libertés privées que bafoue l'obligation de port du masque singeant les plus honnis des réflexes des théocraties.
Certes, les pays européens ayant choisi de masquer de force leurs populations, comme la France, la Belgique ou l'Espagne, avaient souffert de la pandémie à ses débuts ; pourtant il n'était nullement question encore de port généralisé dudit masque. Or, malgré le masque obligatoire aujourd'hui, ces pays ne voient pas le taux des contaminations diminuer, mais plutôt grimper. Et c'est tout le contraire dans d'autres pays n'ayant pas généralisé le masque, ne l'imposant même pas, où les contaminations ne bougent pas mais baissent plutôt, comme c'est le cas en Suède, pays qui n'a même pas fait le choix du confinement.
N'y a-t-il pas un lien entre l'augmentation des contaminations et le port obligatoire du masque ? Le fondement du port obligatoire généralisé n'est-il pas purement dogmatique, issu d'une logique sans sens, de la même veine que celle de la burka, la religiosité ici étant juste profane ou civile ?      

Libéralisme dénaturé

L’obligation du masque, avec la multiplication des restrictions l'accompagnant, peut se concevoir en régimes autoritaires et en économie de contraintes, mais ne saurait l’être sous aucun prétexte en régime démocratique à économie, qui plus est, se réclamant du libéralisme. Ses opposants, déjà descendus dans la rue par milliers en plusieurs villes d'Europe et devant probablement continuer à manifester, ont donc parfaitement raison de dénoncer cette burka sanitaire imposée au nom d’une science dévergondée par les ayatollahs d'un libéralisme dénaturé.
S'ils ne semblent pas encore rencontrer l'adhésion des masses pour une cause méritant le plus grand intérêt, c'est probablement que dominent encore dans leurs rangs les tenants de thèses plutôt farfelues, à tout le moins contestables, telle celle du complotisme. Aussi, ils la desserviront moins en se référant plutôt aux libertés menacées et à l'obscurantisme rampant, la religiosité profane qu'incarne le masque, ce burka sanitaire. Sans conteste, leur légitime contestation gagnerait en efficacité s'ils s'avisaient à dénoncer le réel avéré des libertés masquées et étouffées par des décisions dogmatiques liberticides sans nul fondement logique n'étant que le produit d'un esprit prêtre ou d'imam.
C'est bien des libertés qu'il s'agit, celles que le pouvoir prend avec la science et son esprit ainsi qu'avec le fondement économique du régime qu’il prétend agir à servir par des dérives autoritaires ne démontrant rien d'autre que sa panique devant une situation inédite. Or, au motif qu'il ne la contrôle pas, il s'autorise à violer les principes sacrés de sa doctrine politique et économique, censée être libérale, honorant donc les libertés toutes.
Pourtant, on a commencé par tenir un langage de vérité sur le masque en France avant de changer de discours du tout au tout sous la pression de divers intérêts. Comme si, à la lancinante question de savoir comment résister en plein marasme économique, on a cru devoir opter pour la géniale trouvaille d'encourager le commerce des masques, en imposer le port ! Si la logique est imparable du point de vue commercial basique, elle est totalement illogique au vu de l’intérêt scientifique et de l’esprit sain du libéralisme. D'autant qu'elle traduit un effarant  dogmatisme digne de religieux islamistes. Il est vrai, ces derniers ne sont que les meilleurs alliés géostratégiques des autorités occidentales qui en acceptent tout, y compris leurs violations réitérées des principes démocratiques et des valeurs humanistes au nom de la realpolitik. De là à les singer en matière de voilage du visage, il n'y avait qu'un pas, désormais franchi !
À la vérité, la seule vraie question se posant en matière d'obligation généralisée du port du masque est de savoir si le fait que les responsables se soient retrouvés démunis des moyens de gestion habituels d’une situation leur échappant les y autorisait, ne serait-ce que pour tenter de cacher une impuissance avérée à être à la hauteur d’une situation inédite. Surtout que périlleuse comme elle l'était — et le demeure —, elle leur imposait et impose plus que jamais la fidélité absolue à leurs supposées valeurs démocratiques, sans se laisser gagner par une fièvre de surenchère avec des initiatives de plus en plus répressives.
La pandémie du SARS-CoV-2 est devenue, de la sorte, une éloquente illustration de la lutte acharnée entre les techniques de mensonge et d'enfumage des autorités supposées respecter le devoir de vérité avec l'impératif catégorique d'éthique et l'effort toujours nécessaire de discernement et de responsabilité de la part des individus afin de se préserver ainsi que leurs droits et libertés plus que jamais menacées dans leur société devenue plus d'intérêts mercantiles que de droits et de libertés en un État de droit certes, mais de moins en moins libéral, la légalité y étant d'illégalités sans cesse trouée.

Esprit scientifique bafoué

Outre de violer l'esprit du libéralisme, l'obligation du masque est une hérésie scientifique, bafouant ses fondements. Le premier est de ne pas verser dans le dogmatisme, le propre de la théorie scientifique étant d'être contestable à l'advenue du fait polémique ; ce qui suppose de ne jamais prétendre détenir la vérité, être toujours ouvert à la contestation sérieuse, sinon la vérité scientifique n'est plus qu'un dogme religieux.
À quelle plus grande abjuration des plus basiques règles se la santé on assiste donc ! Au lieu de n'imposer le masque que lorsque la distanciation minimale d'un mètre n'est pas possible, on l'exige en toutes circonstances, et pas seulement dans les lieux clos, mais en plein air aussi. Or, le masque de protection, chirurgical ou en tissu, voulu aujourd’hui l’outil majeur de lutte contre l’épidémie de Covid-19, ne peut être efficace qu'en complément de gestes barrières, dont notamment la distanciation, et sous réserve d'un usage précis en termes de manipulation. Ce qui n'est nullement le cas, particulièrement pour le respect du mètre de distance minimale. Ainsi, fait-on fi de la saine règle du ratio intérêts/inconvénients de toute prescription médicale.
Pourtant, il s'agit juste de savoir si l'on doit choisir entre le masque sur le visage amenant à faire fi du mètre de rigueur de distanciation et son respect plus scrupuleux sans masque. En bonne logique, la réponse est évidente ; seul un penchant à la solution de facilité amène à privilégier le torchon, équivalent de cette oeillère que nos responsables ont sur les yeux pour ne pas distinguer le faux du vrai ou plausible, pour le moins. Ainsi n'apporte-t-on rien de nouveau en matière d'arnaque médicale, les derniers scandales éclaboussant les laboratoires pharmaceutiques confirmant que l'on privilégie les intérêts économiques à la santé publique avec un flagrant déni des devoirs déontologiques.
Rappelons enfin aux ayatollahs de la burka sanitaire que l'OMS n'a jamais préconisé la généralisation du port du masque, en particulier en tissu, de très peu d'efficacité, recommandant juste les masques chirurgicaux pour les soignants, les personnes ayant les symptômes du Covid 2019 ou y ressemblant et leurs contacts, outre les personnes à risque, âgées, malades, dans des zones à risque : haute transmission ou absence de distanciation physique.

Capitalislamisme sauvage

Notre comparaison du masque obligatoire en burka n'a rien de quoi surprendre eu égard aux dérives du néolibéralisme renouant avec l'esprit des origines du capitalisme naissant. En effet, en crise désormais, il revient aux recettes antiques, au sens premier du terme, pour se refaire une nouvelle santé.
Or, on n’ignore plus rien depuis Max Weber des accointances entre le capitalisme et le protestantisme ou le péché mignon de ce libéralisme versant dans l’excès mercantile et le puritanisme protestant. C'est ce qui explique les similaires complicités qu'on relève de nos jours entre le capitalisme mondialisé et l’islam intégriste, ce que j'ai qualifié d’alliance capitalislamiste sauvage.
Pour consolider sa pénétration dans les pays musulmans ou se disant tels et y maximiser ses profits, les gourous capitalistes d’un libéralisme dévergondé n’ont trouvé de mieux que d’user de la même recette des débuts du capitalisme et de son essor, l’argument religieux exploité à bon escient cette fois-ci avec l’islam intégriste après avoir fait ses preuves avec le puritanisme protestant.
On le vérifie bien avec la burka qui n’est que la mise en place d’un commerce détournant des préceptes religieux en subtiles lois commerciales et un marketing subliminal. Le masque qu’on s’évertue à rendre obligatoire partout n’est qu’une illustration de ce faux libéralisme capitalistique dont on oublie toujours que sa veine première est la liberté individuelle et même la générosité, l’étymologie latine du mot étant à la fois liber (libre) et liberalis (généreux).
Le néolibéralisme dévergondé qui s’exprime de nos jours ne sert ni la liberté ni ne sait être généreux étant par trop centrée sur le profit et encore plus de profits à n’importe quel prix, y compris en répudiant son essence imposant des obligations farfelues comme le port d'un masque moins protecteur que source d'ennuis, mais aussi de profits pour le lobby qui le promeut. C’est la même philosophie intégriste animant les zélateurs du port de la burka en islam qui ne sont obnubilés que par sa banalisation dans les esprits et le magistère effectif induit non seulement en termes moraux, mais surtout en pouvoir de contrainte qui est aujourd’hui financier par excellence.