Mon manifeste d'amour au peuple 2/3
 




Mon manifeste d'amour au peuple 3/3


I-SLAM : ISLAM POSTMODERNE








Accès direct à l'ensemble des articles منفذ مباشر إلى مجموع المقالات
(Voir ci-bas انظر بالأسفل)
Site optimisé pour Chrome

dimanche 30 août 2020

L’imagination au pouvoir 2

Obligation du port du masque : réflexe autoritaire


La pandémie du SARS-CoV-2 est une bonne illustration de la lutte acharnée entre les techniques de mensonge et d'enfumage des autorités supposées respecter le devoir de vérité avec l'impératif catégorique d'éthique et l'effort toujours nécessaire de discernement et de responsabilité de la part des individus afin de se préserver et préserver leurs droits et libertés plus que jamais menacées. D'autant que la reprise des contaminations dans le monde semble propice à pas mal d'embrouillaminis similaires à ce qui a marqué le début de la pandémie, notamment avec la polémique sur l'utilité ou l'inutilité du port du masque. Un flou guère artistique sera de mise pour favoriser  la prise de décisions contestées et contestables dont la radicalité heurtera le sens logique et cohérent des choses et le simple bon sens. C'est la classique lutte acharnée entre les tendances hégémoniques des pouvoirs en place, déconnectés des réalités populaires, et la réactivité des masses et surtout leur aptitude à obéir aux incohérences de plus en plus flagrantes. Et c'est une occasion de retrouvailles avec la bonne sagesse populaire imposant de s'organiser pour que chacun à son niveau prenne conscience de ce qu'il peut dire afin de se faire respecter et faire respecter les siens, ses valeurs et ses droits. Ce qui impose la veille à un minimum impératif de libertés privées que l'obligation du port du masque bafoue.
En Occident matérialiste et mercantile, on la voit justifiée politiquement et idéologiquement au-delà des strictes considérations sanitaires. Ainsi, on n'apporte rien de nouveau en arnaque médicale, les derniers scandales éclaboussant les laboratoires pharmaceutiques confirmant que l'on privilégie les intérêts économiques à la santé publique avec un flagrant déni des devoirs déontologiques. Quid de la Tunisie qui oblige aussi au port du masque alors que la saine logique et le bon sens l’interdisent ? Suffit-il donc de citer le mauvais exemple de l’Occident pour se justifier en faisant peu de cas de la sociologie particulière de notre société ? N'est-ce pas plutôt la fuite en avant dans les réflexes autoritaires de l’ancien régime, le masque étant une occasion pour les responsables irresponsables en place de s’adonner en bonne conscience à l’abus du pouvoir habituel sous la dictature, à l’ombre de ses lois scélérates, toujours en vigueur bien que devenues illégales ?     
Rappelons que tous les infectiologues, du moins s'ils ne sont pas alliés aux intérêts des lobbies, le disent : le masque n'est utile et efficace que sous ses strictes conditions d'usage. Ainsi, un masque utilisé au-delà d'un certain temps, sale ou incorrectement mis et manipulé est un sûr moyen d'augmentation du risque de contamination aux divers virus et microbes. De plus, selon une théorie non prouvée de l'existence dans l'air du virus SARS-CoV-2 sous forme de particules minuscules, la pollution pourrait maintenir en survie ces particules ; aussi, à supposer que cette théorie soit vraie, c'est moins le masque qu'il faut généraliser que le nettoyage de nos rues qui sont dans un état lamentable de saleté. N'est-ce pas une meilleure occupation de la police de l'environnement au lieu de devoir relever les infractions au port obligatoire du masque ? Au lieu de se suffire pour avoir bonne conscience de décréter des amendes et même des peines de prison pour non-port du masque, nos autorités se doivent donc de veiller au respect de leurs obligations légales par les instances municipales en matière de propreté ! Car ce qui est sûr, c'est que la pollution de l'air est une autoroute pour le coronavirus nouveau que ne saurait contrer un masque dont les mailles le laissent entrer sans nulle difficulté. 
En Tunisie où les réflexes du passé, ceux de la dictature, sont encore prégnants dans les mentalités outre les lois, on doit être attentif et lucide pour oser aller au-delà des faux semblants et des apparences trompeuses. Le masque obligatoire y dessert la santé publique, ne servant qu'une finalité : restreindre les droits et les libertés des citoyens déjà réduits, cachectiques même ! Le bon sens impose qu'il ne soit pas obligatoire ni ne fasse l'objet de sanction. Imaginez donc un contrevenant condamné à la prison : lutte-t-on contre une pandémie ou contre les libertés au point d'aggraver la pandémie dans les prisons surpeuplées ? Et les plus démunis dans le pays ne souffrent-ils pas assez déjà des effets de la pandémie pour délester encore plus leurs maigres moyens par les amendes de non-port de masque ?
Ce qui est scientifiquement avéré, c'est que le masque n'est pas une protection absolue contre la contamination quand il n'y participe pas du fait d'un mauvais usage. Or, il suffit de voir comment il est utilisé, tout près d'être un foyer à virus et microbes : porté au-delà du minimum d'heures requis, réutilisé même s'il est du type jetable et pas assez propre ni lavé à la température requise ; mis souvent de travers et sans le respect de la distanciation, geste barrière le plus efficace. Il faut dire que nos mœurs y encouragent outre le climat du pays qui, avec l'humidité de l'automne, va rendre encore plus désagréable et néfaste le port du masque. Ayons donc la parole juste et l'acte éthique en disant la vérité sur le masque et en conseillant son usage plutôt que de l'imposer en insistant sur les gestes salutaires : distanciation, stérilisation des mains surtout avant de se toucher yeux, nez et bouche. Ainsi serions-nous justes de voix et de voie, contrant le vicieux jeu de qui commerce avec la santé !