Contre le coronavirus, les masques sont loin d’être utiles !
En ce temps de discours convenus, souvent infondés scientifiquement, il serait salutaire de tenir des propos iconoclastes sur ce coronavirus qui ne serait qu’un type encore inconnu de grippe saisonnière, et donc pas nécessairement plus mortel que ce qu'on déplore chaque année, n’était sa caractéristique d’être nouveau et dont on ignore tout ou presque.
La vraie dangerosité du coronavirus
À la vérité, c’est ce qui gêne les autorités de tous les pays du monde dont la propension à tout avoir sous contrôle est évidente et nécessaire, sauf si elle met en péril les droits et les libertés des citoyens.
C’est le cas aussi chez nous où le confinement a non seulement porté atteinte aux libertés citoyennes, mais met en danger l’État de droit. N’a-t-on pas, au parlement, suspendu ce qui devait être l’urgence des urgences : l’achèvement de la mise en place de la Cour constitutionnelle ?
Pourquoi donc se soucier des pouvoirs à octroyer au chef du gouvernement afin de gérer la crise sanitaire et ne pas se soucier, dans le même temps pour le moins, de la crise autrement plus grave, cette tare politique du régime qu'est l'absence de l'État de droit ? N'est-elle pas autrement plus mortelle que le Covid-19, étant une maladie de tout l’État de droit ?
Comme illustration de la situation ubuesque que nous vivons, citons le dernier propos du ministre de la Santé publique, déplorant que l’on ne suive pas les consignes en ce temps de déconfinement supposé orienté, alors qu’il n’est qu’anarchique. Or, c'est bien moins du fait de la population que du montage théorique pondu par des stratèges cogitant dans leur tour d’ivoire en totale déconnexion des réalités populaires.
Risques cachés du port du masque
Regrettant particulièrement l’inobservance du port des masques vendus 500 millimes grâce à une subvention de l’État, le ministre assure péremptoirement qu’ils protègent pour quasiment 70% des risques de contamination au nouveau coronavirus.
C’est pourtant loin d’être scientifiquement avéré quand ce n’est pas le contraire qui se produit, avec les bavettes lavables notamment qui sont un non-sens médical. En effet, avec un virus dont on ne sait pas grand-chose, on ne peut exclure sa résistance au lavage; ce qui revient à aggraver le mal par ce même masque censé en protéger.
De plus, ces masques, surtout chez nous, sont-ils vraiment utiles ? Ne donnent-ils pas l’illusion d’être protégé et amenant, par conséquent, à ne pas faire attention au vrai mode de contamination dont on parle si peu, au demeurant ?
Pourquoi donc ne parler que de la distanciation et du masque en oubliant l’essentiel : à savoir que cela a pour but d’éviter que les postillons et les éclats d’humeurs humaines produits par une toux ou un éternuement ne viennent, non pas seulement en contact avec notre peau, mais surtout à entrer en notre organisme par les narines, les yeux et la bouche ? C'est par ces sites seulement que pénètre le virus chez l'humain, au vu des connaissances actuelles. Aussi un masque mal porté ou mal lavé protège moins qu’il n’aggrave le risque. Ne voit-on pas, d'ailleurs, des gens se toucher nez, bouche et yeux sans s’être au préalable assuré que leurs mains ne portent pas de virus ?
Dessous du Covid-19
Force est de noter ici que ce qui est fait pour lutter contre le mal relève, au mieux, de la panique plutôt que de l’action lucide et pondérée. Et ce n'est pas propre à la Tunisie.
On l'a vérifié par l’agitation mondiale autour de cette pandémie dont on se demande si elle satisfait techniquement aux spécifications de la pandémie après les révélations concernant la volte-face de l’OMS qui, du jour au lendemain, après des démarches auprès d'elle d’une célèbre fondation agissant pour lancer un vaccin, a changé d'avis. D’où la décision des États-Unis de ne plus la subventionner, la soupçonnant d’être noyautée par certains intérêts mercantiles au prétexte de servir la santé.
Redisons-le donc ! Au vu des connaissances actuelles, c’est bien moins la létalité (aptitude à entraîner la mort) du coronavirus que son étrangeté qui est derrière la peur des autorités dans tous les pays du monde : comme c’est un nouveau virus, on se trouve ignorant de tout ce qui le concerne, et le principe de précaution s'impose. Or, par fatuité ou incompétence, on n'ose pas le reconnaître, suscitant le doute et aggravant méfiance populaire et réticence à écouter des responsables soupçonnés d'être irresponsables. Ce faisant, on oublie que le vrai savant n'est que l'ignorant qui ne cesse d'apprendre.
Au reste, les intérêts ne manquent pas autour du Covid-19. On le voit bien avec des bavettes supposées obligatoires de port alors qu’elles sont vendues; pourquoi donc ne pas les distribuer gratuitement surtout dans notre pays dont la majorité, déjà pauvre, est appauvrie encore par cette pandémie supposée ? D’autres pays le font, comme cette Espagne si proche où la police distribue gratuitement les masques dans les transports publics. Assurément, si l'on avait fait de même, on aurait eu tout le monde masqué.
Bien mieux ! si l’on veut que la population se protège du coronavirus, il faut la traiter en adulte, lui tenir le discours de la vérité. D'abord, avouer notre ignorance en la matière et qu’elle est à la base de tout ce qu’on improvise pour l’impliquer dans la recherche de la solution pratique la meilleure en adéquation avec nos réalités sociologiques.
Pour commencer, pourquoi nos autorités sanitaires ne nous disent-elles pas si les statistiques qu'elles débitent chaque jour pour entretenir la hantise sont effectivement plus élevées que celles de la grippe habituelle des années précédentes qui n’ont pas occasionné autant d’agitation ? De plus n’intègre-t-on pas dans le décompte des morts du coronavirus des décès pour d’autres causes, dont la simple grippe habituelle ? Nous posons surtout cette question au ministre de la Santé publique en lui demandant, du surcroît, s'il ne faut pas enfin un peu plus d’éthique à nos politiques, faire moins la politique politicienne que ce que je qualifie de « poléthqiue » ?