Révoltes juvéniles :
Du devoir-être au vouloir-être !
Les temps présents sont propices à un ras-le-bol de la jeunesse dans le monde, et pas seulement au Maghreb avec ce qu’on continue à suivre avec intérêt au Maroc des manifestations, hélas réprimées par les autorités au lieu d’être comprises, de ce qu’on appelle Génération Z. Il s’agit de ces jeunes nés dans les années 2010 et qui, astrologiquement, sont nés contestataires au vu des énergies cosmiques du ciel de leur naissance et qui déterminent nombre de comportements humains comme la pleine lune à laquelle on doit le phénomène de la marée ; or, le corps humain est majoritairement fait d’eau !). Pour cela ; et on l’a déjà vu, la contestation juvénile au Maroc ne lui est pas propre, ayant été précédée par encore de protestations de jeunes d’autres pays et continents, suivies probablement par de nouveaux soubresauts de jeunes sur le continent africain si l’on ne se décide pas à écouter cette jeunesse et répondre à ces légitimes revendications.
Or, elles sont bien plus que légitimes, vitales même puisque la jeunesse dont on dit être le futur d’un pays se meurt à petit feu aujourd’hui ; ce qu’elle n’accepte plus et finit, à bon droit, de le refuser quitte à se faire violence en se laisser aller à la violence, d’autant qu’elle est interdite de son droit humain à circuler librement malgré les outils pouvant le premmtere en toute sécurité (et je rappelle ici mon appel dédaigné pour le visa de circulation !). Car, dans nos pays, et pas seulement au Maghreb, toute manifestation d’un mal-être, est désormais assimilée à de la contestation répréhensible de l’ordre établi, devenu sacro-saint, alors que ce n’est que l’ordre des démons de la politique politicienne, asservissant tout à leurs intérêts privatifs, et ce partout dans le monde, même dans les États dits démocratiques et qui ne sont que des daimoncraties, les régimes des démons politiciens, au sens de diables ici, la démocratie étant un concept obsolète à remplacer par daimoncratie, pouvoir des démons, qu’ils soient anges ou diables.
Et c’est d’autant plus flagrant que de telles contestations, notamment celles des jeunes qui nous occupent ici, sont salutaires pour le vivre-ensemble et la paix dans le monde, car ils ne demandent que de pouvoir vivre et donner pleine expression à leurs potentialités immenses que permet et implique leur jeunesse. Or, les adultes continuent à leur refuser ce droit fondamental par un devoir-être de rigueur, quitte à pousser les jeunes dont la vitalité à besoin de s’exprimer à l’expurger mal, versant dans les actes extrêmes, terrorisme y compris.
C’est que l’on besoin, et les jeunes en premier non pas de se plier à un devoir-être, au service qui plus est de responsables irresponsables gouvernant des pays à la manière d’une propriété privative, justes bons à servir leurs intérêts et ceux de leurs obligés, mais de relever d’un devoir-être obligatoire aux censeurs de toute manifestation de droits et de libertés, la plus infime soit-elle, et qui est de nature de permettre à l’épiphanie des immenses talents que recèlent les énergies juvéniles, réprimées ou assassinées avant même l’éclosion.
En notre époque postmoderne, qui est certes une époque de zéroïsme de sens du fait de sa répression durant l’agonie de la Modernité qui n’en finit pas ; ce qui nous fait avoir, par exemple, la folie du régime actuel aux États-Unis et son meilleur élève, Israël, victime pourtant d’un génocide qui n’a de meilleur à proposer au monde que sa réédition, et même pas contre leurs anciens bourreaux, les Occidentaux chrétiens ! Ce qui nous fait également assister à une parodie de justice ou un juge soucieux de plaire à sa hiérarchie, se permet de condamner à mort l’auteur d’un publication somme toute anodine sur les réseaux sociaux tunisiens !
C’est que nous sommes à un moment de dérive absolue du monde qui est déjà et depuis longtemps en pleine confusion axiologique autorisant tous les excès et les subterfuges pour que rien n’y change puisqu’il est au service d’un ordre injuste, quitte à répudier le droit international pourtant imparfait et inujste car empêchant les injustes d’avoir encore plus de latitude dans leurs menées injustes.
Aussi, comme jeunesse rime toujours avec espoir, il est heureux de le voir perdurer grâce à ses révoltes récurrentes, comme on l’a vu avec la poursuite d’un exécrable génocide ayant lieu sous les yeux de tous sans qu’ucune conscience ne dcide à se réveiller non seulement pour le dénoncer, mais aussi pour l’arrêter. Or, tout cela est une conséquence de l’esprit prégnant du devoir-être qui implique d’être toujours au garde-à-vous, au lieu de cultiver ce qui reste le creuset de tout progrès humain, le pouvoir-être, surtout en vraie démocratie qui n’est absolument sans le droit à l’erreur et à la contestation. Ce qui relève, d’ailleurs , du pur esprit scientifique, la vraie science, quand elle n’est pas caricaturée en scientisme, est la vérité u moment, étant toujours contestable en puissance, dépendant du fait polémique, oeuvre de la libre recherche et de l’expérimentation continues de nature à faire de la vérité du moment fausseté et de celle-ci vérité canonique.