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Mon manifeste d'amour au peuple 3/3


I-SLAM : ISLAM POSTMODERNE








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samedi 22 avril 2023

Libre penser, essence du libéralisme 1

Vêture et vivre-ensemble en société libérale 2/2*
Texte intégral avec ses notes

Parlant de cette vêture supposée islamique posant problème dans les collèges et lycées français, on ne peut ne pas évoquer, dans le sillage de ce qu'on a déjà évoqué d'islamophobie, le phénomène sociologique d'« islamogauchisme » dont dénonciation et défense manifestent un manque de securitas, la tranquillité d’esprit revendiquée par les stoïciens face au danger, l’antipode de la panique sécuritaire. 

Propos et gouvernance de bon aloi 
Assurément, l'absence de plus en plus grande de neutralité des autorités publiques, valorisant le christianisme et le judaïsme en développant une laïcité dite « positive » à leur égard, a été perçue en volonté, à peine dissimulée, de contrôler les manifestations de l'islam, suscitant les réticences (1). Toutefois, si l'on ne manque de se réclamer de l'humanisme et du libéralisme de part et d'autre, on ne se garde du dogmatisme alors que l'humanisme ne saurait être qu'intégral et le libéralisme éthique. Ce qui, s'agissant de l’islam et qu’on le défende ou qu'on le critique à bon droit, suppose de se référer à la foi des origines non ce dont parlent les uns les autres, un islam certes pluriel, mais n'ayant plus rien à voir avec la révélation originale mecquoise. 
Or, à l'origine, ce fut une religion de droits et de libertés, une foi spirituelle humaniste. Ce qui rejoint la conviction de la majorité de ses adeptes, ce qui est incrusté dans leur subconscient, d'être les fidèles d'une religion de Lumières : une culture, bien moins que ce qu'elle est devenue, simple culte, rétrograde qui plus est. Ce que j’orthographie i-slam, le distinguant de l’islam des intégristes, tradition issue d’une exégèse obsolète, non seulement forclose, mais violant les visées de la foi d'islam communément admises, mais dont les dogmatiques refusent les retombées. Ce qui n'est pas nouveau, le fondamentalisme musulman datant, au plus tard, de ce qu'on qualifia de Grande discorde (2)  avec l'assassinat du Calife dont le codex du Coran porte le nom. D'où la nécessité, en parfaite conformité avec ses préceptes d'origine, l'esprit du pur islam, de n'accepter que sous réserve d’inventaire le legs de l'ancien droit musulman, une exégèse élevée au rang du sacré au même titre que le texte fondateur. 
De fait, le phénomène de l'« islamogauchisme », défense et dénonciation comprises, s'est transformé en propos belliqueux, non de bon aloi, arme de guerre en opposition avec la prétention de la foi concernée d'être la gouvernance pour une cité paisible. Chez ces protagonistes, elle est preuve d'une crise d'hommerie, au sens employé par Montaigne, avec ses haines, ses rancunes et désillusions. Or, quand la fin d'un monde ancien est une faim de monde nouveau - et on le vérifie chez les plus jeunes, de plus en plus désemparés, versant dans le radicalisme le plus extrême -, elle appelle les adultes parmi les responsables à subir et réussir l'épreuve d'être ou non le bon exemple qu'impose de donner leur statut. En société libérale, une telle épreuve porte sur le devenir du sacré et du profane, deux polarités indépassables de la condition humaine, et qu'il importe de concilier, non les opposer. 
C'est la marque du temps présent, la postmodernité étant la synergie de l'archaïque et du technologique. Outre de surtout renouer avec la spiritualité ; ce qui signifie la nécessité de transfigurer la pratique actuelle de la gestion de la société en une politique compréhensive à la manière du renouvellement en sociologie. Ce que je qualifie de Poléthique pour une nouvelle démocratie, une postdémocratie, où la pratique politicienne est expurgée par une sorte de catahrsis consistant à y objectiver la conscience (3). On se rendrait alors compte qu'il n'est rien de bien novateur dans le comportement des jeunes issus de l'immigration ou de l'islam, qui ne font, aux couleurs de leur culture, y étant souvent assignés, que traduire le mythe occidental du surhomme. 

Surhomme et surcroyant, religiosité d'Occident 
Si le surhomme de la Modernité occidentale a fini par dévaster son monde en substituant à sa riche spiritualité une religion civile matérialiste à l'excès, il a généré un être à son image, mais dans l'excès inverse, étant en quête de spiritualité frelatée, un surcroyant. À peine caricaturée, c'est la religiosité d'Occident aujourd'hui : matérialisme profane et salafisme musulman. Antonyme et synonyme du surhomme, à force de se prendre pour un croyant pur de tout péché, le surcroyant y a fini par être impur à sa croyance, faisant banqueroute à la foi même dont il se réclame, à son devoir d'exemplarité. Le surcroyant musulman viole aujourd'hui sa propre foi ; ce qui fut déjà le cas hier du surcroyant chrétien de l'Inquisition eu égard au message de tolérance et d'amour du Christ. Et n'est pas en reste le laïc surhomme occidental avec une religiosité civile désenchantant son monde. 
Dans les trois cas, niant le spirituel ou le viciant, l'on n'assume point une part inévitable de l'humain ayant besoin de croire, de gérer librement sa foi, son droit au sacré. Car les uns et les autres n'affichent qu'une simple croyance, celle du surhomme se prenant pour un surcroyant, et l'inverse. Ce qui ne relève que d'un théâtre d'illusions, la foi originelle, déchue en croyance, ne faisant au mieux que ressasser aimer croire. Or, c'est d'abord aimer ; non pas soi en premier, sa propre personne, les siens, que son prochain, l'étranger, le différent. Avoir la foi fait de l'un multiple, soi et autrui, un autre soi-même. Ce qui élève l'humain au-dessus de sa part animale par l’épiphanie d'une dimension spirituelle se concrétisant par l'humanisme en actes. 
Frelatée est la foi postmoderne musulmane, juive ou chrétienne, n'étant plus celle de l’enfance pouvant relever de la science, muant en une croyance guère innocente, par trop dogmatique. De paradigmes saturés, avortant toute propension au moindre œcuménismee en gestation, elle étouffe la spiritualité d'origine des Écritures saintes monothéistes. Pourtant, un et multiple, l'humain y retrouve sa stature d'origine, créature humble parmi d'autres, guère plus le surhomme de la Modernité ou le surcroyant de l'extrémisme religieux, quel qu'il soit, musulman ou judéo-chrétien, religieux ou séculier. 
En sa condition d'humilité à retrouver, la seule spécificité dont l'homme peut se targuer est sa liberté de découvrir et d'assumer ce qui est beau en lui : dimension spirituelle et pensée déliée du dogmatisme. S'agissant de l'islam, elle se concrétise en son plus éminent principe, venant juste en dessous du credo en l'unicité divine, et qui est l'art d'œuvrer, surtout en temps de guerre et de haine, à la paix, à la tolérance. Ce qui doit occulter tout le reste, y compris d'afficher sa foi, se suffisant de ce qui résume le meilleur en lui, à la manière de l'ultima verba des anciens : son comportement au quotidien. 
Le degré suprême de la foi pure chez un non-surcroyant en i-slam est de se suffire de sa relation privilégiée, sans nul intermédiaire, avec son Seigneur, assumant dans l'humilité totale sa foi, ne l'affichant aux yeux d’autrui qu'en se limitant à la cultiver dans l'acte de créer le meilleur en lui-même et autour de lui, la vertu de l'exemple d'agir avec justesse. Être juste de voix et de voie, parfait fidèle, l'homme uni des soufis, est ainsi capable de son Dieu, bien loin des turpitudes humaines trop humaines, n'alimentant que le vain bûcher des vanités consumant la foi véritable. 
En un monde désenchanté, le besoin est grand de renouer avec la spiritualité et, pour l'islam, de renouer avec ce que je qualifie de foi fair-pray, policée, guère plus policière, de droits et de libertés, cet Ultime message des Écritures divines monothéistes en nouvel esprit i-slamique (NOESI-S) (4)Raison islamique pure de l'islam des origines, cela gagnerait à être rappelé aux jeunes musulmans déboussolés, s'illusionnant de retrouver la foi dans leur vêture pour en finir avec le récurrent psychodrame actuel. Sacrée mission civique que l'école s'honorerait d'assumer dans le cadre de son sacerdoce citoyen, et qui ne ferait que conforter l'esprit de la laïcité en parlant de religions non en termes de guerre, mais de foi commune, tradition monothéiste œcuménique. 

Raison islamique pure 
Ce qu'on a qualifié de tradition judéo-chrétienne n'est pas moins judéo-christo-musulmane et la foi d'Abraham, appropriée par les intégristes juifs ou musulmans, n'est que sémitique, incluant Juifs et Arabes. Nombre de traits dans la tradition musulmane sont issus du judaïsme et du christianisme, l'islam revendiquant un retour aux sources. Comme initié par le christianisme, c'est une réhabilitation de la tolérance et de l'humanisme en des temps de cruauté. D'autant qu'il est de l'humus dans l'humain, ainsi que l'indique l'étymologie, l'humaine nature étant imparfaite, la moindre part noble y ayant son contraire. 
Au-delà de leurs différences, qualités ou turpitudes, les créatures divines que sont les croyants relèvent d'un principe d'égalité absolue qui est bien présent en cet islam posant problème en France, puisqu'il y est patent que rien ne distingue tant les créatures que leur foi en leur créateur. Et elle n'est pas réductible au culte musulman comme l'entendent ses intégristes, la foi d'islam originel prenant diverses formes ; d'où religions diverses et cultes variés. Aussi, elle n'est pas seulement cultuelle et obligatoirement musulmane, puisqu'en sceau des Écritures, l'Ultime Testament reconnaît Ancien et Nouveau Testaments : judaïsme, première révélation en titre et christianisme, première manifestation universaliste du monothéisme. Croire que la foi d'islam se réduit à son ultime déclinaison en Arabie, c'est violer tant la lettre que l'esprit du Coran bien explicite dans la distinction entre le niveau inférieur de la croyance et le stade suprême de la foi. Voilà l'islam originel ! 
Religion désormais altérée, il est avant tout une reconnaissance de l'unicité divine que traduit la foi musulmane qui est inférieure à la foi tout court : le hanafisme islamique, rectitude de l'acte de croire à son suprême niveau. En deça, c'est la croyance, stade inférieur de la foi (avec minuscule), purement cultuelle, alors que la Foi (avec majuscule), l'islam plénier, est la libre croyance en un Dieu Omniscient et Omnipotent, Clément et Miséricordieux, essentiellement juste. Incluant le culte et les rites musulmans, cette Foi les dépasse donc, se résolvant en culture où les autres fois monothéistes, leurs rites aussi, sont respectés sinon honorés. 
En cet islam pur des origines, liberté est la foi, le rapport entre Allah et sa créature étant un rapport sans nul intermédiaire avec le seigneur auquel on se livre en humain émancipé. Un tel acte de croire ne saurait impliquer de mourir pour l'honorer, mais vivre à faire vivre et prospérer sa foi, réenchanter le monde désenchanté. Ce qui est une oeuvre non de guerre et de terreur, n'étant que celle de l'exemple insigne, ne se limitant nullement aux apparences, incarnant au quotidien les humanistes préceptes de sa foi originelle. 
C'est ce qu'ont perdu de vue les musulmans et qu'il importe de rappeler, surtout à l'intention des jeunes générations qui, au contraire des anciennes, sont en quête d'informations fiables et de leur temps. De se rendre à l'évidence, par exemple, que ni le moralisme excessif ni l'ostentation ne sont une marque de piété islamique. Le premier (la fameuse moralisne) ne fait que reproduire la morale sémitique basée sur l'interdit et la peur de la moindre surface de nudité de la chair ; la seconde y étant décriée dans le Coran lui consacrant un rang (ou sourate selon ma terminologie où le verset est sceau) : Les Hypocrites. Au reste, des trois religions monothéistes, l'islam des origines, en avance sur son temps, a été le moins puritain. Par exemple, en matière d'homosexualité où, contrairement à la Bible, le Coran n'a pas renié ce sexe minoritaire présent dans la nature et assez pratiqué chez les Arabes, y étant holiste, soit bisexuel (5). Il est vrai, aujourd'hui, si la pudibonderie est reniée chez juifs et chrétiens, elle est appropriée par les musulmans qui y étaient étrangers et ce contre l'esprit même de leur religion, sa pure raison, où il n'est nul péché originel ni de la chair. 

Une foi à retrouver 
Incarnant d'une manière extrême et extrémiste sa foi, le musulman dogmatique ne fait que communier dans une croyance sémitique, puisant bien plus dans la Bible que le Coran ses préceptes. Pourtant, il prétend relever d'une religion supposée venue rectifier tradition mosaïque et chrétienne, ce qui, pour le sacré, implique qu'il y est moral (6) pas matériel, autorisant les libertés que les fondamentalistes interdisent, telle la représentation du prophète. Ainsi leur échappe le génie de leur foi qu'on résumerait ainsi : n'étant soumis qu'à Dieu, le fidèle est ontologiquement libre de toute contrainte, sa foi en étant la garantie. Il en va de même de la prétention des imams à être porte-paroles infaillibles de Dieu, ce qui invalide l'ambition à la scientificité de l'islam, le propre de la vérité scientifique étant d'être contestable. Relever de l’islam pur implique de reconnaître son message de raison, œcuménique de par son humanisme et la progressivité de ses prescriptions respectueuses de la nature humaine dans ce qu'elle a de plus fondamental, de plus universel : sa diversité et son droit à l’être. Sinon, l'on ne fait qu'atteindre au plus haut degré de l'irraisonnable - signification même de l'idolâtrie - se prétendant musulman tout en prêchant justement le contraire de ce à quoi l'appelle sa foi, l'essence même de son message. 
La question du Jihad ou guerre sainte (7) est l'une des violations manifestes des principes et visées de cette religion tels que nous les exposons. Si l'islam n'a en rien innové en la matière, sinon en l'humanisant au vu des valeurs de l'époque, c'est qu'il s'agit d'une fatale séquence d'un ordre nouveau se substituant à un autre saturé. Dans l'Ancien Testament, on a bien cette notion de guerre totale que le Nouveau Testament est venue atténuer, aidé en cela par le caractère purement civil de la personnalité de Jésus-Christ. Au reste, le premier kamikaze religieux fut un héros biblique : Samson.
Confirmant la tendance initiée par le christianisme des origines et malgré le statut hautement politique de son prophète, l'islam sut codifier quelque peu la guerre, la dotant de lois, initiant un statut aux conflits armés. Tout en accompagnant de règles précises les péripéties du Fath (croisade musulmane), il s'est distingué en consacrant le principe de la guerre défensive plutôt que la guerre offensive. D'où la nécessaire distinction de deux niveaux de la guerre sainte : subalterne ou petit Jihad, correspondant à la guerre sainte selon la tradition judéo-chrétienne, et le grand Jihad, seule vraie guerre sainte islamique, conforme à l'humanisme de son message, et qui est une guerre livrée à soi-même, aux turpitudes personnelles intrinsèques à la condition humaine. 
On vérifie ainsi à quel point la raison islamique pure (i-slamique) est à retrouver ; et nombre d'autres exemples pouvent être cités d'un non-dit intégré dans les consciences qu'il est considéré à tort relevant de la foi dont il viole l'esprit. C'est le cas de la liberté de croyance consacrée dans le Coran qui ne condamne aucunement l'apostasie, en laissant le jugement à Dieu, seul souverain pour réprimer ou pardonner (8). Outre l'appréhension actuelle du sacré n'ayant rien d'islamique, le sacré en pur islam étant moral et spirituel, citons la question de l'homosexualité. Sujet ô combien sensible, il s'agit du plus grand mythe en matière de mœurs musulmanes. Car l'anathème actuel touchant cette pratique sexuelle n'a en aucune façon une origine arabe ou islamique, le rapport de l'Arabe au sexe étant holiste, ne distinguant nulle forme de sexe, n'en excluant aucune, ne dédaignant point l'amour grec. 
Sortir de la confusion axiologique actuelle, c'est renouer avec la pure foi d'islam moyennant une relecture du Coran et de la Sunna authentique au vu des seules visées d'une foi œcuménique. Ce qui libérera les esprits d'un legs herméneutique ayant fait son temps, n'ayant d'islamique que l'apparence, étant vidé des valeurs humanistes, de la spiritualité d'origine, une philosophie de vie en culture libertaire. 
Ce qui instruirait de vérités ignorées ou occultées les jeunes musulmans de nos lycées et collèges afin de renouer avec une sagesse ancestrale humaine, telle celle des Égyptiens « plus religieux des hommes », selon Hérodote. Or, le terme religion n'était pas connu dans l'Égypte des Pharaons où « le domaine religieux [n’est] nullement délimité et assigné à une place précise dans la vie, mais [participe...] de ce que nous appelons la philosophie, la morale ou le politique » (9)

NOTES :
(1) Sous prétexte de l’éclairer, selon l'analyse du sociologue Jean-François Bayart pour qui, tant en France qu’en Afrique ou ailleurs, «les questions économiques et sociales sont beaucoup plus importantes qu’une version désincarnée de l’islam ». Tribune au Monde du 31 octobre 2020 : « Que le terme plaise ou non, il y a bien une islamophobie d’État en France ». 
(2) Cf. son interview Par Christophe Boisbouvier sur Jeune Afrique du 19 mars 2018. Cf. l'ouvrage de Hichem Djaït : La Grande discorde. Religion et politique dans l'Islam des origines, Paris, Folio Histoire, 2008. J'ai consacré à cette période, ô combien capitale pour comprendre l'islam de nos jours, un roman historique. Cf. Aux origines de l'islam. Succession du prophète, ombres et lumières, Casablanca, Afrique Orient, 2015. 
(4) Cf. ma chronique : Nouveau bloc-notes : Nouvel Esprit I-slamique (NOESI-S) : https://urlz.fr/lCd3 
(5) Entre autres essais, cf., sur la licité de l'homosexualité : Pour le renouvellement du Lien indéfectible 2 : L’homosexualité en islam, Casablanca, Afrique Orient, 2014 ; sur le sexe arabe : Érosensualité arabe. Sociologie de la libido maghrébine, Tunisie en exemple, Bruxelles, Courrier du Maghreb et de l'Orient, 2016. Nouvelle version revue, corrigée et augmentée, KDP, Amazon, 2022. 
(6) J'y ai consacré un essai bilingue français/arabe : Le sacré en islam. Thèse pour le renouvellement du Lien indéfectible, Paris, L'Harmattan, 2022. 
(7) Cf. ma tribune sur Contrepoints : Qu’est-ce que l’islamisme djihadiste ? Le regard d’un philosophe : https://urlz.fr/lCd7 
(8) Ce n'est que la tradition ultérieure, nullement prophétique, ou alors une interprétation erronée des dits avérés, qui est venue faire l'exégèse des versets coraniques, évidents et clairs pourtant, dans le sens de l'exclusion des apostats et leur mise à mort. Cf. mon essai : Pour le renouvellement du Lien indéfectible 1 : L’apostasie en islam, Casablanca, Afrique Orient, 2014. 
(9) Cf. Françoise Dunand et Christiane Zivie-Coche, Dieux et hommes en Egypte, Armand Colin, 1991.



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