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dimanche 9 août 2020

De la politique à la poléthique 6

Contre le Covid-19, le masque est contreproductif
 

Au lieu de songer à innover en politique, nos dirigeants continuent à exceller dans la singerie de ce qui se fait en Occident, supposé tout bon, même quand il relève de l'ineptie.
Ainsi cette farfelue mesure d'imposer le port du masque comme protection contre le nouveau coronavirus, un masque ignoré en plein éclatement de la maladie du coronavirus, présenté même pendant longtemps comme ce qu'il est vraiment : sans grande utilité, sinon néfaste pour cause de mauvaise manipulation généralisée.
Aujourd'hui, on veut s'aligner sur ce qui se fait dans les pays européens voisins. Pourtant, si le masque pouvait être de quelque utilité pour les populations occidentales, ce qui est loin d'être prouvé, il ne saurait l'être chez nous du fait des mœurs de nos populations, rendant le port du masque contreproductif dans la lutte contre le covid-19. Il serait même indiqué d'examiner les cas des contaminations chez nous dus au masque, et plus exactement aux mauvaises modalités de son usage.
Déjà, nombre de voix en Europe, notamment méridionale, avaient insisté sur le fait que la nature latine de leurs populations, portée sur le contact, de soi comme d'autrui, rendait les masques facteurs de risques. Supposés protéger soi et autrui, ils se transforment ainsi en vecteurs de germes les plus divers, véhicule idéal pour le coronavirus.
En effet, il ne suffit pas de porter le masque pour se protéger, il faut en respecter les règles élémentaires, à savoir de le mettre correctement, tout d'abord, puis de s'abstenir de se toucher nez, bouche et yeux. Et surtout de ne pas s'y fier en oubliant les gestes basiques de protection, à savoir la distanciation et la propreté des mains.  
Or, le fait même de se sentir en sécurité avec un masque amène à prendre des libertés avec ces mesures qui sont les seules efficaces à ce jour contre un mal dont on continue de tout ignorer. On en est loin, et ce aussi bien dans les pays ayant sauté le pas sur l'obligation du port du masque que ceux, comme le nôtre, qui s'y préparent.
Assurément, l'obligation du port du masque n'est utile manifestement que pour ceux qui le commercialisent, car il n'est point prouvé qu'il l'est contre ce pour quoi on le rend obligatoire. D'ailleurs, en Europe, les boîtes dans lesquelles sont vendus de tels masques précisent bien qu'ils ne protègent pas contre le virus.
Chez nous, la situation est encore plus alarmante, notre population reproduisant au centuple les mœurs latines, étant orientale. Aussi, se croyant protégé, l'on se laisse aller à négliger les vraies protections, et on les néglige allègrement. On oublie donc de garder la distance minimale avec autrui et d'éviter notamment de s'exposer aux projections venant de lui suite à un éternuement, une toile ou des postillons. Et surtout de ne pas toucher les vecteurs de contamination que sont, au visage, le nez, les yeux et la bouche sans s'être préalablement lavé soigneusement les mains.
Tout cela est déjà assez peu respecté sans port du masque ; il le sera davantage avec l'ineptie de le rendre obligatoire, car cela aggravera la négligence des vraies mesures de protection précitées. Aussi est-il plus judicieux de renoncer à rendre obligatoire le port du masque et d'insister plutôt sur les mesures efficaces pourtant notoirement négligées.
Assurément, c'est choisir la solution de facilité que de décréter l'obligation du masque — ce qui ne fera des heureux que parmi ceux qui en font commerce — au détriment d'une mesure de prévention sanitaire et de protection avérée dans le cadre d'une politique soucieuse surtout d'éthique. Ce qui impose des campagnes encore plus explicites focalisées sur les seuls gestes qui sauvent, non sur cette bavette risquant d'être non seulement contreproductive, mais un vrai facteur de diffusion du virus.