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I-SLAM : ISLAM POSTMODERNE








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samedi 4 juillet 2020

L’exception i-slamique 6

L’islam, commerce de fripe ou solidaire ? 



Il n’est plus crédible de le nier, l’islam est désormais le commerce des origines, mais pas un commerce amoureux, ni celui des adeptes de la spiritualité; c'est un pur commerce vénal et de la plus basse qualité, une friperie. Il n'y a rien de surprenant d'évoquer le commerce avec l'islam, puisque son messager et ses premiers grands adeptes s'adonnait au commerce. D'ailleurs, si l’on revient à l’un des sens du mot, essentiel qui plus est, on vérifie bien qu'il signifie la manière d’être en société. Or, la manière d’être en notre société est définie par le rapport à la religion à laquelle, faut-il le rappeler, la constitution réfère en Tunisie, comme ailleurs en terre d'islam.
Comme on dit de quelqu’un qu’il d’un commerce agréable par exemple, comme on parle de commerce amoureux, on ne peut nier qu’un tel caractère agréable et amoureux ou au contraire désagréable et haineux est forcément teinté d’un arrière-plan religieux en Tunisie. Ne serait-ce que du fait de la légalité constitutionnelle, la Tunisienne et le Tunisien sont forcés d’être en commerce avec leur foi au sens d’être en communion d’esprit puisque l’islam est diffus dans la société sous une forme ou une autre, la société tunisienne ayant un fonds spirituel à ne pas négliger.
D’où l’instrumentalisation dont fait l’objet cette religion depuis assez tôt dans l’histoire, pratiquement dès le triomphe de l’islam et son entrée à La Mecque. Il faut dire que sa nature duale d’être une foi et une politique l’y prête; mais il y a loin de la politique avec ses lettres de noblesse, et la politique sans éthique ou politicaillerie qui a donné l’islam politique qui est asservi à la logique politicienne dénuée de morale ou alors avec les atours viciés de la fausse morale cynique qu’une lecture intégriste de la foi a imposée à la tradition que nous appliquons encore et dont s’inspirent nos lois de la dictature, faut-il le noter, devenues nulles et non avenues depuis l’adoption de la nouvelle Constitution. 
Ne nous leurrons pas, cependant; c’est bien la logique de marché et de profits qui domine notre rapport à la religion, celle-là même qui a amené à la chute de la dictature pour offrir le pays en souk au capitalisme mondial allié à un islam intégriste. Et ne nous trompons pas, cette logique n’est ni propre à notre pays ni à notre religion, puisqu’elle est la marque de l’esprit du temps. Ainsi la trouve-t-on partout, y compris dans des secteurs sensibles supposés à l’abri de l’esprit mercantile comme celui de la santé publique. Témoin en est la polémique actuellement engagée en France et ailleurs autour du futur vaccin contre la maladie du covid-19; ce qui rappelle à quel point le système de recherche, développement et production des médicaments et biens de santé est vicié, mettant l’accent sur la nécessité impérative de sortir la santé publique des logiques de marché et de profits.
C’est ainsi le cas de notre foi qui est, aujourd’hui, plus que jamais, victime de cet esprit mercantile capitalislamiste la réduisant à ube foi instrumentale pour des appétits de pouvoir et de profits. La religion a été ravalée par une religiosité galopante d’une foi spirituelle à un banal culte sans âme, une sorte de commerce de fripe. On sait l’importance de ce commerce pour l’économie capitaliste et surtout celle de ses dépendance comme l’économie tunisienne.
Mais qu’est-ce la fripe, étymologiquement chiffon, qui veut faire de l’islam qui est foi même pas un commerce de luxe, mais bas de gamme, une friperie ? Or, on le voit bien dans le monde comme en Tunisie, certaines  friperie en commerce de détail sont tenues par des organismes caritatifs, les vêtements provenant des dons des particuliers. La collecte, le tri, les éventuelles réparations et la mise en vente des vêtements peuvent être assurés par une entreprise de réinsertion sociale. D'autres fonctionnent sur le principe du dépôt-vente, les vêtements sont apportés par des particuliers et la friperie leur tient lieu d'intermédiaire commercial. Enfin, certaines achètent les vêtements, généralement au poids, lors de déstockages d'usines ou de magasins traditionnels (faillites, fins de série, soldes invendus, etc.). Outre les bas prix pratiqués dans ces magasins, leur intérêt réside dans le fait qu'il est possible d'y trouver des vêtements vintage.