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samedi 11 juillet 2020

Gestation de nouveau monde 7

Rached Ghannouchi, grenouille de Tunisie ? 


En politique guère éthique (pour cela j’appelle à passer à la poléthique), et pas que chez nous, en Tunisie, on n’arrête d’incarner la grenouille de la fable; oubliant son enseignement ainsi que celui de l’histoire qui, depuis si longtemps, nous renseigne sur la proximité de la roche Tarpéenne (le lieu des exécutions des condamnés à mort à Rome) du Capitole (siège du pouvoir romain).
Voici un rappel à l’intention de celui qui, en Tunisie, entend diriger de fait le pays, le président de l’Assemblée des Représentants du peuple, le parlement tunisien à qui je n’ai cessé pourtant, mais en vain, de lui adresser conseil sur conseil pour réussir à inscrire son nom en lettres indélébiles dans l’histoire des grands hommes.
Car s’il est facile de graver un jour son nom sur les tablettes de l’histoire, dussent-elles être des pyramides, on sait qu’elles peuvent être martelées et effacées. Combien de pharaons en ont connu le triste sort !
Je rappelle que j’ai dédié de larges chroniques de mon dernier ouvrage en arabe « Conquêtes Tunisiennes. Postmodernité islamique » (L’Or du Temps, Tunis, 2017) à celui qu’on n’appelle plus cheikh, M. Ghannouchi, lui dédiant même une lettre en postface du livre. Et j’ai même tenu à m’assurer qu’il a bien reçu le livre. Or, s’il l’a reçu et lu, il n’a pas tenu compte des conseils sincères que je lui donnais, dans son intérêt certes, mais aussi et surtout de celui de la Tunisie, ce pays qu’il prétend — et qu'il est supposé — servir.
Pourtant, il est le mieux placé pour le faire, ne serait-ce que pour le soutien des milieux internationaux capitalistiques d'affaires, si jamais il se décidait enfin de cesser à pratiquer la politique sans lettres de noblesse pour s'essayer, tant qu'il est encore temps, à la poléthique, une politique éthique, honorant l'islam dont il viole sans vergogne et la lettre et l'esprit en s'en servant juste pour ses ambitions personnelles alors que son devoir est d'être juste de voie et de voix.
Aussi, voici en guise d’avertissement amical rappel de ce que dit la fable pour quiconque place ses intérêts personnels au-dessus de ceux de tout un peuple, pauvre, miséreux qui plus est, et qui est loin d’être le benêt qu’on croit bien à tort.
Il est dit dans l’une des fables de La Fontaine les plus connues :      

                                    Une Grenouille vit un Boeuf
                                    Qui lui sembla de belle taille.
                                    Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
                                    Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
                                    Pour égaler l'animal en grosseur,
                                    Disant : "Regardez bien, ma soeur ;
                                    Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
                                    — Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout.
                                    — M'y voilà ?- Vous n'en approchez point.
                                    La chétive pécore
                                    S'enfla si bien qu'elle creva.
                                    Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
                                    Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
                                    Tout petit prince a des ambassadeurs,
                                    Tout marquis veut avoir des pages.