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I-SLAM : ISLAM POSTMODERNE








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dimanche 28 juin 2020

Islamitude 1




Sortir de l’islamisme avec sa connotation dépérciative, n’existant pas pour le judaïsme et le chritsianisme, pour passer à l’islamitude avec une charge appréciative. 
Ce serait le corpus des valeurs spirituelles et culturelles partagées en terre d’islam, non pas nécessairement en signe d’appartenance à une communauté qu’en reconnaissance d’un legs culturel et civilisationnel. 
D’ailleurs, cela cadre avec la notion au plus juste de communauté en islam qui est, à la base et à l’origine, ouverte par essence sur l’altérité; d’où mon néologisme de communautarité.
L’isamitude est donc une affirmation d’identité, bien moins du locuteur que de la réalité à laquelle il se réfère, celle de cet islam culturel auquel j’appelle et qui est sa déclinaison d’origine. 
Et c’est une forme identitaire se voulant inclusive, n’étant exclusive d’aucune autre forme identitaire puisqu’il se situe ans le cadre de ce que je nomme humanisme intégral et d’ordre universel amoureux ordo amoris universalis auquel correspondait l’islam des origines, l’islam mecquois.
Formé par l’ajout du du suffixe -itude au mot islam, l’islamitude serait le pendant pour l’islam du terme négritude pour les Noirs, dans le sillage de ce terme symbole d’affirmation de l’identité noire par rapport au colonialisme français. 
Ce terme, à la fois de fierté et de combat, est né du mouvement littéraire et idéologique dont la figure de proue fut Aimé Césaire et Léopolds Sédar Senghor, est apparu pour la première fois en 1935 sous la plume du martiniquais dans la revue L’Étudiant qu’il avait fondée avec le Sénégalis et le Guyanais Léon Gontran Damas. 
Islamitude ne ferait qu’illustrer une part des mutations que connaît le monde en cette postmodernité qui tarde à s’installer dans les esprits attachés à une modernité essoufflée, favorisant cet intervalle de temps dont parlait l’auteur de la notion d’intellectuel organique, propice à l’apparition de monstres et de démons, ces daimons qui ont réussi à vampiriser la démocratie devenue une daimoncratie, juste le pouvoir des démons de la politique.