Il est temps d’abolir l’homophobie en Tunisie !
Négation évidente des droits humains et de l’islam correctement lu, il est plus que jamais impératif d'abolir l'homophobie en Tunisie, consacrée par l'article 230 du Code pénal.
Or, en ce jour de célébration de la journée mondiale des droits de l’Homme, le chef du gouvernement a publié sur son compte Twitter une précision justifiant la légitimité constitutionnelle de l’égalité successorale, citant l’article 21 de la Constitution.
En effet, cet article décrète la parfaite égalité des citoyens en matière de droits et de devoirs garantis par l’État tunisien tant en matière des libertés individuelles que collectives, tout en veillant à leur assurer les conditions nécessaires pour vivre dignement.
Aussi, s'il est de bonne guerre pour le chef du gouvernement de rappeler ce texte en ce jour, surtout au lendemain de l’initiative présidentielle en matière d’égalité successorale, il est impératif qu'il aille jusqu'au bout de sa logique s'il veut être parfaitement juste, nullement inféodé aux intérêts islamistes, comme le lui reprochent certains de plus en plus.
Or, en ce jour de célébration de la journée mondiale des droits de l’Homme, le chef du gouvernement a publié sur son compte Twitter une précision justifiant la légitimité constitutionnelle de l’égalité successorale, citant l’article 21 de la Constitution.
En effet, cet article décrète la parfaite égalité des citoyens en matière de droits et de devoirs garantis par l’État tunisien tant en matière des libertés individuelles que collectives, tout en veillant à leur assurer les conditions nécessaires pour vivre dignement.
Aussi, s'il est de bonne guerre pour le chef du gouvernement de rappeler ce texte en ce jour, surtout au lendemain de l’initiative présidentielle en matière d’égalité successorale, il est impératif qu'il aille jusqu'au bout de sa logique s'il veut être parfaitement juste, nullement inféodé aux intérêts islamistes, comme le lui reprochent certains de plus en plus.
Logique constitutionnelle et abolition de l'homophobie
En effet, la logique constitutionnelle impose l'abolition de la tare homophobe. Pourquoi donc M. Chahed ne joint-il pas l’acte à la parole en prenant une initiative, tout autant salutaire pour les droits en Tunisie et l’application de la Constitution que pour le strict respect des droits du Tunisien ? Elle suppose de sa part de décréter, pour le moins, l’interdiction sur le territoire tunisien de la pratique honteuse du test anal qui stigmatise certains Tunisiens et Tunisiennes tout en s’immisçant dans leur vie privée dont le respect est garanti par cette même Constitution.
Or, il pourrait le faire par décret, arrêté ou même simple circulaire, et ce au moment même où une proposition de loi semble être imminente au parlement dont le but apparent est le respect des libertés, mais la finalité réelle est de consolider dans la Constitution l'homophobie.
En effet, le but de l'initiative législative de certains est de pérenniser le scélérat article 230 du Code pénal qui stigmatise une pratique sexuelle parfaitement naturelle, même si elle reste minoritaire. Ce faisant, elle viole nombre de principes constitutionnels fondamentaux, dont le respect de la vie et de la liberté citoyenne tout autant que la personne humaine et ses droits intangibles à une vie privée libre et paisible.
En effet, des manœuvres actuelles au sein de l’ARP se déroulent autour dudit texte interdisant les relations homosexuelles; mais il ne s’agit point d'abolir cette honte pour le pays tout en étant contraire au droit, à la constitution et aussi à la religion du pays correctement lue et appliquée.
Le projet dont il est question entend tout au contraire maintenir cette ignominie en se limitant à interdire le test anal qui est l’arme qu’utilisent les juges pour condamner les innocents qui n’ont eu que le tort de vivre leur sexualité comme Dieu l'a mise en eux; car l’homosexualité est parfaitement naturelle chez certaines personnes, n’étant ni un vice ni une maladie.
Aussi, en cette journée internationale des droits de l’Homme, nous invitons le chef du gouvernement à oser prendre l’initiative salutaire, et qui serait dans la lignée logique du projet d’égalité successorale, en interdisant le test anal par circulaire, arrêté ou décret. Ainsi mettra-t-il fin aux menées vicieuses qui ignorent l’essentiel — qui est l’abolition de l’article colonial — pour l’accessoire, son simple effet.
Projet de loi pour l'abolition de l'homophobie
Bien mieux, ne laissant pas le président de la République seul sur le champ des libertés afin d'apparaître leur champion, M. Chahed pourrait proposer aussi le projet de loi ci-après rappelé, abolissant enfin l’homophobie en Tunisie.
Il le fera non seulement au nom de la Constitution, mais aussi d’une lecture enfin correcte des préceptes de l’islam qui est la religion de la parfaite égalité des humains devant Dieu garantissant leur liberté privée. Or, le sexe est la manifestation éminente d’une telle liberté privée garantie en islam.
Voici le projet de loi qu'il pourrait reprendre. Il a été proposé depuis longtemps à l'attention de qui de droit et il ferait entrer la Tunisie réellement dans la sphère des pays respectueux des droits de l'Homme.
Car le vrai respect des droits humains suppose de ne pas violer leur intimité Et le texte français dudit projet, rappelé ci-après à l’attention du chef du gouvernement comme des vrais défenseurs des droits et des libertés humanistes, entend abolir l’homophobie en Tunisie non seulement au nom de la Constitution et des droits humains, mais aussi et surtout de l’islam qui est la religion de la majorité des Tunisiens, mais correctement lu et appliqué.
Abolition de l'homophobie en Tunisie
Attendu que l’homophobie est contraire aux droits de l'Homme et au vivre-ensemble paisible, à la base de la démocratie,Attendu que l’orientation sexuelle relève de la vie privée que respectent et l’État de droit tunisien et l’islam,Attendu que l’article 230 du Code pénal viole la religion musulmane qui n’est pas homophobe étant respectueuse de la vie privée de ses fidèles qu’elle protège ;
L’ARP décide :
Article unique
La vie privée étant respectée et protégée en Tunisie, l’article 230 est aboli.