Honorer mieux la santé
La Journée mondiale de la Santé est célébrée chaque année le
7 avril correspondant à la date anniversaire de la création de l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) en 1948. C'est l'occasion de revenir sur
l'importance des efforts nécessaires en matière de santé en tant que principale
valeur humaine, bien avant tout le reste.
Il n'y a pas que la médecine clinique
Or, de plus en
plus, cette célébration dévie de son objectif en devenant l'occasion de célébrer
les avancées de la médecine classique, fondée sur une thérapeutique clinique et
chimique. Pourtant, la santé ne rime pas nécessairement avec la médicalisation à
outrance; et c'est le moment où jamais à cette occasion de le rappeler.
Le péché mignon de la médecine occidentale est de trop
facilement céder à la certitude que le progrès scientifique est en mesure de
vaincre toutes les maladies, toutes les souffrances humaines. Et on s'applique à
le faire croire, notamment auprès des populations des pays pauvres obnubilées
par les progrès des pays techniquement avancés, au point d'oublier leurs
propres valeurs et traditions pertinentes en matière de gestion sanitaire adaptées
aux affections et au mode de vie des problèmes de santé de leurs populations.
Une telle attitude relève du dogmatisme qui n'est en rien
scientifique. En plus, il contredit la vérité et aboutit à une mythologie de médecine
quasiment divinisée occultant cette réalité que l'on peut aussi mourir des
effets mêmes des soins prétendant guérir.
Intérêt des méthodes traditionnelles de soin
Prenons l'exemple d'une affection qui n'est plus considérée auprès des cercles avertis des
scientifiques que comme une soi-disant maladie, à savoir l'Alzheimer. La
tendance la plus récente est au retour à une prise en charge traditionnelle écartant
le traitement chimique dont le ratio bénéfices/inconvénients est devenu par
trop néfaste pour la santé du soi-disant malade. Surtout qu'on n'a pas affaire à
une véritable maladie, mais à un vieillissement cérébral juste problématique
dont les causes sont diverses et multiples tenant entre autres et pour une
bonne part au mode et à l'hygiène de vie.
Il ne s'agit pas ici de vanter l'intérêt des médecines
douces de plus en plus en vogue, comme l'homéopathie et la phytothérapie, ni
les techniques de soin orientales, comme l'acupuncture, le shiatsu (massage
japonais), ou encore les thérapies
fondées sur la méditation des arts martiaux et autres manières d'écoute de son
corps et d'être attentif à son espace vital comme la psychokinèse et la
bio-psychokinèse (la première étant l'influence mentalement exercée sans
l’utilisation de mécanismes ou d’énergies connus, comme avec la simple prière.
La seconde étant cette même technique appliquée sur tous les systèmes vivants,
et non seulement humains, comme les plantes, les animaux et de
micro-organismes).
Ce dont il s'agit ici, c'est de rompre avec le
mythe progressiste hérité en Occident de la théodicée chrétienne, celle d'une
vie sociale programmée, sans risque. De fait, au-delà des médecines parallèles,
il importe de trouver un ordre interne se fondant sur l'interaction permanente
du physique et du spirituel, du matériel et de l'immatériel.
Et cela est encore plus important à rappeler
lorsqu'il s'agit de fausses maladies ou de maladies incurables, où l'intérêt de
la recherche, en vue de drainer des financements, tout comme celui de
l'industrie pharmaceutique, est susceptible d'amener à tenir un discours peu
scientifique axé sur l'exagération afin de focaliser les soins sur les
principes chimiques existants et conséquemment sur les recherches pour trouver
le produit miracle, même si, raisonnablement il peut ne relever que de la pure
profession de foi par trop optimiste.