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dimanche 27 juillet 2014

Tunisie martyre 4

Notre armée, cible des terrorismes




Les dernières attaques s'en prenant à notre armée nous donnent l'impression qu'on lui en veut. La voilà, en effet, la cible régulière d'attaques terroristes. Est-elle à ce point incapable de se défendre en contre-attaquant? 

On voudrait l'affaiblir encore plus qu'elle ne l'est politiquement qu'on ne s'y prendrait pas autrement ! On sait à quel point Bourguiba tenait l'armée en suspicion; elle n'est toujours pas en odeur de sainteté auprès des politiques. Certains seraient même tellement hantés par l'exemple égyptien qu'ils lui prêteraient des ambitions saugrenues, tirant des plans sur la comète dont la seule réalité est dans des cerveaux malades du pouvoir.

L'armée tunisienne n'a de leçons de patriotisme à avoir de personne, notamment pas des patriotes de la vingt-cinquième heure, ceux qui agiraient directement ou indirectement, consciemment ou inconsciemment, contre son intégrité et son salut. Car le salut du pays est dans celui de son armée qui a été et reste populaire avant tout.

Or, il ne se passe plus de jours sans que l'on enregistre de nouveaux martyrs en treillis. Que fait pendant ce temps la hiérarchie et à sa tête  son chef suprême, le président de la République ? On commémore le passé et on répare des justices triées sur le volet, puisqu'on ne donne pas leurs droits à tous ceux qui ont été victimes d'un régime honni, la réparation  semblant cibler une obédience, un courant idéologique et non des patriotes dont la seule référence idéologique n'est qu'un patriotisme à toute épreuve !

En ce moment délicat de la vie de la patrie, il nous faut des actes au-dessus de tout  soupçon et des patriotes au service exclusif du peuple, non de partis divisés par leurs stratégies, n'hésitant pas à verser dans l'amalgame. En ces moments de confusion, cela ne fait que relever de la complicité objective avec les intérêts des ennemis de la patrie dont le but reste de diviser pour régner.

Il est plus que temps que la Grande Muette sorte d'un mutisme devenu oppressant, car trop d'innocents  ont arrosé de leur sang le sol du pays en victimes expiatoires d'ambitions politiques et idéologiques. Toute la vérité doit être faite sur l'état de quasi-immobilité dans lequel on tient une armée vaillante, ne manquant ni de compétences ni de talents, l'offrant en cible idéale aux attaques terroristes. Aussi, le mont des malheurs, mais aussi toutes les poches connues des terroristes, que leurs méfaits soient en actes ou en paroles — la parole étant devenue une arme de destruction massive — doivent faire l'objet de décisions de pure stratégie militaire et non de politique politicienne comme c'est le cas actuellement.

Les politiciens en Tunisie, passés comme actuels, ont toujours fait reposer l'ordre imposé au pays sur des services sécuritaires civils, police surtout mais gendarmerie aussi, chouchoutés aux dépens des bidasses. Ceux-ci payent aujourd'hui le prix le plus fort de la lutte contre le terrorisme. En stratégie, sans aucun manichéisme, cela s'appelle faire tirer les marrons du feu par l'armée au bénéfice de partis craignant les atouts militaires, qui sont — outre l'organisation et la discipline — un patriotisme à toute épreuve et une adhésion populaire, aujourd'hui palpable plus que jamais.

Aussi, la situation actuelle d'immobilisme face à un danger rampant ne devrait pas continuer. Il est un malaise qui parcourt la base de l'armée, les  rangs de ces enfants du peuple qui refusent de plus en plus un jeu politicien devenu malsain, imposant certains calculs au pays dont le maintien en état d'affaiblissement de l'armée dans l'intention de mieux s'assurer le pouvoir.

À nos politiques de prouver leur patriotisme en réagissant tant qu'il est encore temps, il y va de l'intérêt de tous ! Il leur faut sortir l'armée au plus vite de l'immobilisme actuel suicidaire. Quitte à opérer un changement au niveau de ses décideurs, l'armée  doit avoir la pleine capacité d'agir et de réagir aux attaques régulières dont elle est la cible de la part du terrorisme qui menace tout le monde, mais d'abord la paix et la sécurité, représentées en premier par notre armée. 


Publié sur Leaders