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lundi 20 avril 2015

Une transfiguration poléthique 2

L’Europe et les nouveaux Huns


  
L’Europe ne voit pas les nouveaux Huns qui la menacent. Elle se trompe d’adversaire, continuant de s‘attaquer à l’islam en encourageant la minorité islamiste belliqueuse en son sein, dite salafiste et qui ne relève que d’une tradition judéo-chrétienne infiltrée en islam.
                                                                                        
Or, elle constitue le véritable danger son seulement pour l’Europe elle-même, mais aussi pour tout l’islam foncièrement pacifiste, et qui est l’islam populaire, radicalement soufi.

Un cautère sur jambe de bois

Après les plus récents terribles drames en Méditerranée, l’Europe se mobilise enfin ; mais que fait-elle  d’efficace ? Rien ! Elle désigne les réseaux maffieux qui dirigeraient les clandestins vers son territoire, entretenant l’holocauste moderne quotidien déjà dénoncé par certaines voix justes, en Europe même.

Or, une telle lecture des choses reste superficielle, n’allant pas au creux des apparences, car ces réseaux n’existent que du fait de la fermeture actuelle des frontières, le visa biométrique en vigueur étant devenu une fabrique de la clandestinité.

Pourtant, l’Europe ne veut pas se résoudre à l’évidence que sa politique migratoire, basée sur l’unique répression, a échoué et ne fait qu’envenimer les choses.

Le visa de circulation contre une politique criminogène

Cette politique qui fait du visa une idole incontournable est obsolète ; elle doit se transformer en gestion rationnelle d’une expatriation inévitable. Seul le principe sain d’une libre circulation est de nature à la débarrasser de son caractère criminogène actuel.

Or, un outil parfaitement efficace existe qui consiste à transformer le visa en vigueur en visa biométrique de circulation  qui sera à délivrer gratuitement et pour une période minimale d’un an pour tous les ressortissants des États du sud de la méditerranée s’engagent dans des efforts sérieux pour l’instauration de la démocratie chez eux.

Celui-ci est, par ailleurs, respectueux du droit international puisqu’on ne peut continuer à relever les empreintes digitales des ressortissants étrangers en violation des normes internationales sans une sérieuse compensation consistant dans la libre circulation.

D’autant plus que l’instrument que je propose est parfaitement adapté aux réquisits sécuritaires du visa actuel tout en étant dénué de ses travers devenus intolérables et même criminels.

Un espace de démocratie pour contrer les nouveaux Huns
  
Cet outil sera proposé dans le cadre d’un espace de démocratie méditerranéenne qu’il urge d’instaurer, ouvert aux nouvelles démocraties du Sud et destiné à y encourager l’émergence de l’État de droit.

C’est le cas de la Tunisie dont la communauté en Europe est restreinte et assez mûre et qui pourrait servir de laboratoire pour la validité dudit outil.

Car il ne faut pas s’y tromper : les nouveaux Huns visent tout autant la sécurité de l’Europe que celle des pays de l’islam maghrébin supposé paisible et tolérant.

De fait, soutenus par des régimes dictatoriaux d’Orient, ils s’attaquent à la moindre velléité de libéraliser les régimes politiques au Maghreb et leurs sociétés. Et la Tunisie est leur terrain de chasse privilégié, car ils ne veulent pas qu’y soient consolidés les acquis de l’héritage de Bourguiba.

Que l’Europe arrêter donc sa logomachie stérile et qu’elle réalise que son salut commence sur l’antique terre de Carthage. Car c’est aujourd’hui que s’y construit le lac de paix méditerranéen de demain.  Et il se nomme espace méditerranéen de démocratie.

Publié sur Contrepoints