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mardi 30 septembre 2014

De la patrie à la matrie 6

Encore un procès de la corruption




L’ampleur de la corruption à tous les niveaux n’est plus à démontrer en Tunisie. Ce qui montre encore plus sa gravité, c’est qu’elle s’insère dans un cadre plus général échappant à la volonté nationale que marque la dépendance de notre pays à l’égard de son environnement géographique. Or, la corruption est un phénomène qui n’épargne pas les démocraties que nous souhaitons copier en Tunisie.

Témoin ce colloque tenu le 27 septembre à la faculté de droit et de Science politique d’Aix-en-Provence sur les « failles françaises dans la lutte contre la corruption ». Revenant sur le rapport anticorruption de l’Union européenne, analysant les failles les plus évidentes du dispositif français (thème de la première table ronde), on y a évoqué notamment la question de l’indépendance de la justice à travers le statut des procureurs et les moyens qui leur sont  alloués, la question de la transparence de la vie politique au vu de mesures récentes de renforcement de cette transparence. On a aussi et surtout met en exergue le peu de volonté politique de la France dans la lutte contre la corruption internationale. 
 
Une seconde table ronde a eu pour thématique le clientélisme et ses contours flous, examinant en particulier les réseaux de la politique marseillaise, le fonctionnement clientélaire des collectivités locales et les difficultés des journalistes à enquêter sur de telles pratiques dont on a brossé la genèse des perceptions contemporaines à travers l’exemple de certaines villes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.
Une troisième et dernière table ronde a tenté d’ausculter la criminalité organisée au niveau local, revenant notamment sur le cas de Marseille qualifiée de quartier suit, sur le crime en col blanc et sur les manifestations contemporaines de la corruption, particulièrement en tant que criminalité de réseau.

Rappelons que le rapport anticorruption de l’UE est un rapport de la Commission au conseil et au parlement présenté à Bruxelles le 3 février 2014. Portant sur les 28 États membres, il rappelle les résultats  d’enquêtes sur les perceptions et l’expérience européenne en matière de corruption et résume les principaux aspects des tendances en la matière. Il consacre aussi des développements à ce qu’il qualifie élément clef commun qui est celui des marchés publics présentant des risques de corruption importants.  


Ci-après le rapport en PDF. À lire et à méditer.

Publié sur Leaders